Le peu que nous écrirons sur Carnac

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L’affaire a été révélée par l’association « Sites & Monuments » et elle fait la une de nombreux journaux papier et télévisés : des travaux ont été menés sur un site de Carnac sans que les prescriptions de l’INRAP pour des fouilles archéologiques aient été suivies. Des mégalithes ont été arrachés et broyés sur un champ où est édifié un magasin de l’enseigne Monsieur Bricolage. Celle-ci bénéficiait d’un permis de construire délivré par le maire de la ville.


Le magasin en cours de construction sur un site mégalithique non fouillé
Photo : Sites & Monuments
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Nous ne parlerons pas davantage de ce scandale, sinon pour renvoyer aux articles très documentés de l’association. Cela sort théoriquement de notre champ - nous ne traitons pas de l’archéologie antérieure au Moyen Âge. Mais nous aurions pu faire une exception, compte-tenu de l’importance des dégâts sur un site proposé pour le patrimoine mondial de l’Unesco, comme nous l’avions fait naguère pour le massacre de l’amphithéâtre de Fréjus (voir les articles) ou celui du temple de Mercure en Auvergne (voir l’article). Car il s’agit de questions patrimoniales importantes.
Mais il faudrait pour cela que nous puissions enquêter de notre côté afin de vérifier les dires des uns et des autres - la DRAC a publié un communiqué fort peu convaincant et le maire estime ne pas être responsable. Les atteintes au site de Carnac sont d’ailleurs multiples comme on peut le lire dans ces articles. Manifestement le patrimoine de Carnac n’est pas seulement menacé par cette affaire. Or nous n’en avons tout simplement pas le temps, comme pour beaucoup de dossiers que nous envoient des lecteurs presque chaque jour tant les menaces sont nombreuses. Nous ne pouvons en traiter que quelques-unes.

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