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Stubbs & the Horse

Londres, National Gallery jusqu’au 25 septembre 2005
L’exposition a été auparavant présentée à Fort Worth et Baltimore.

Stubbs et le Cheval. Le titre de la très belle exposition de la National Gallery de Londres pourrait sembler pléonasmique, tant George Stubbs est identifié comme le peintre presque exclusif de cet animal. Pourtant, un autoportrait de l’artiste que l’on peut y voir, et certaines des figures qui parsèment ça et là ses tableaux, presque de manière anecdotique, montrent qu’il aurait pu également se faire connaître comme portraitiste. Il ambitionnait plus encore : comme Ingres voulait être reconnu pour sa peinture d’histoire et non pour ses portraits dessinés, Stubbs se rêvait peintre d’histoire davantage que de chevaux. Seul un petit Phaëton (ill. 1) témoigne ici de ce rêve avorté.


1. George Stubbs (1724-1806)
Phaëton, 1775
Email sur cuivre - 38,5 x 46 cm
Collection particulière, courtesy of Hall & Knight
Photo : D. Rykner
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2. George Stubbs (1724-1806)
Whistlejacket, vers 1762
Huile sur toile -292 x 246,4 cm
Londres, National Gallery
© The National Gallery
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La précédente exposition Stubbs avait eu lieu, en 1985, à la Tate Gallery. Celle-ci a les honneurs de la National Gallery, lui conférant ainsi un statut dépassant celui d’artiste britannique pour le faire entrer dans le panthéon des grands peintres européens. Il y tient toute sa place car les œuvres montrées sont d’une qualité exceptionnelle, ce que souligne l’intelligence de l’accrochage, un art bien anglais également.
Dès l’entrée, on est accueilli par un tableau qui, en quelques années (il ne fut acquis qu’en 1997), est devenu l’un des plus populaires du musée londonien : la figure cabrée de Whistlejacket (ill. 2), cheval appartenant au marquis de Rockingham, l’un des principaux mécènes de George Stubbs. Cette toile étonnante, où l’animal grandeur nature se tient sur un fond quasiment monochrome, est un morceau de peinture pure. On ne se lasse pas de cette toile, non par son réalisme supposé - on raconte que…

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