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Réouverture du Musée Paul Dupuy après travaux
Le Musée Paul Dupuy à Toulouse vient de rouvrir après des travaux qui ont permis notamment de mettre à niveau la sécurité du bâtiment (qui n’était plus assurée), de refaire la muséographie de deux niveaux, de rafraîchir celle du deuxième étage et de modifier la présentation des œuvres tout en en sortant beaucoup des réserves. Toute cette partie est très réussie et nous y reviendrons plus loin. Il a aussi changé de nom, ce qui est en revanche plus discutable, même s’il s’agit d’un détail : il n’est en effet pas sûr que « Musée des Arts précieux » soit un nom très parlant. Tous les arts sont précieux d’ailleurs, dans un musée.
- 1. Salle des faïences et porcelaines
au rez-de-chaussée
Photo : Didier Rykner - Voir l´image dans sa page
- 2. Buffet de pharmacie
Photo : Didier Rykner - Voir l´image dans sa page
Il faut avouer que nous n’avions jamais visité celui-ci et qu’il nous est difficile de comparer l’état actuel avec celui qui l’avait précédé. Nous ne jugerons donc que ce que nous avons vu, et nous ne pouvons qu’en dire du bien. Une muséographie élégante, à l’exception peut-être de certains sols, beaucoup d’œuvres exposées, des dispositifs numériques peu nombreux, pas du tout envahissants et apportant de véritables informations sans se substituer aux œuvres… Voilà des principes qui devraient prévaloir dans tous les musées et dont nous nous réjouissons qu’ils soient plutôt la règle dans les établissements français, contrairement à ce qu’on peut voir par exemple en Belgique (à Anvers par exemple).
- 3. Limoges, XIIIe siècle
Châsse de saint Exupère
Cuivre et émaux polychromes
champlevés - 18 x 21 x 11 cm
Toulouse, Musée Paul Dupuy
Photo : Didier Rykner - Voir l´image dans sa page
- 4. Amérique du Sud, XVIIe siècle
Coffret
Vernis de pasto
Toulouse, Musée Paul Dupuy
Photo : Didier Rykner - Voir l´image dans sa page
Le Musée Paul Dupuy est né de la volonté du collectionneur éponyme qui a laissé en 1949 sa collection à l’État pour installer un musée municipal (c’était à l’époque la procédure) dans l’hôtel de Besson qui lui appartenait (un ancien hôtel particulier de parlementaire toulousain), auquel s’est adjoint en 1968 un bâtiment mitoyen. Les collections étaient très diversifiées depuis l’origine et furent fortement enrichies par la suite, grâce à ses conservateurs successifs, notamment le premier, Robert Mesuret, et Jean Penent qui a fortement enrichi le cabinet d’art graphiques. Elles se répartissent aujourd’hui en plusieurs ensembles : les objets d’art et le mobilier, l’horlogerie, les instruments d’optique, photographiques et cinématographiques, les arts graphiques, dessins et estampes - il s’agit du cabinet d’art graphique des musées de Toulouse - ainsi que des affiches [1]. Il s’agit donc d’ensembles à la fois riches et hétéroclites, qui ne rendent pas facile une présentation cohérente.
- 5. Première salle au sous-sol
Photo : Didier Rykner - Voir l´image…