Contenu abonnés

Quelques ventes à venir

24/4/21 - Marché de l’art - Non, Christie’s ne met pas le Château de Chantilly en vente, mais en vitrine. La maison apporte son soutien au musée qui a perdu son plus grand mécène, l’Aga Khan, et que la crise sanitaire a d’autant plus touché que son statut particulier ne lui permet pas de bénéficier des aides de l’État. Heureusement, le gouvernement a indiqué tout récemment que le domaine va bénéficier d’une aide exceptionnelle de 4,5 millions d’euros (voir l’article).
Christie’s offre aujourd’hui une visibilité à Chantilly, comme l’explique Simon de Monicault, auprès des dizaines de milliers d’amateurs d’art dans le monde qui suivent la maison de ventes sur les réseaux sociaux : Mathieu Deldicque a été invité à dévoiler sur le net les coulisses du château, et à rédiger la préface du catalogue de la prochaine vente « The Collector : Le Goût français ». La démarche est inattendue et peut entrainer un malentendu, suggérant que Chantilly donne sa caution à la vente et aux objets proposés. Des reproductions de la Petite Singerie servent de décor aux différents objets qui seront mis aux enchères le 27 avril prochain, actuellement exposés avenue Matignon (ill. 1).


1. Vue de l’exposition des objets de la vente « The Collector : le Goût français »
dans les salles de Christie’s à Paris avec sur les murs des reproductions de la Petite Singerie de Chantilly peinte par Christophe Huet en 1737
Photo : Christie’s
Voir l´image dans sa page

Ce goût français est illustré dans toute sa diversité et l’on passe ainsi d’une console Louis XVI, massive, monumentale, en bois doré - ayant appartenu à Karl Lagerfeld – (ill. 2), au néoclassicisme revisité par l’architecte et décorateur Emilio Terry (1890-1969) qui conçut des pièces de mobilier pour Elie Nahmias et plus particulièrement pour ses bureaux de Pétrofrance à Paris.
Dans ce XVIIIe siècle espiègle et impertinent qu’incarne la Petite Singerie, les chinoiseries de Pillement ont trouvé leurs place, auteur…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.