Portrait de famille : le Repas chez Simon de Carlo Marochetti dans l’église de la Madeleine

1. Carlo Marochetti (1805-1867)
Le ravissement de Sainte Marie-Madeleine
Marbre
Paris, église de la Madeleine
Photo : Caroline Hedengren-Dillon
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Dans l’église de la Madeleine à Paris, la transparence du nouvel autel [1] créé par Paule Bathiard et placé devant l’œuvre de Carlo Marochetti (ill. 1), sa ligne épurée et sa structure légère permettent au regard d’embrasser l’ensemble du maître-autel de marbre blanc, y compris le bas-relief ornant l’antependium, représentant Le Repas chez Simon (ill. 2), qui était en grande partie masqué par l’ouvrage précédent.

La même histoire nous est narrée par les quatre évangélistes, avec des variantes. C’est la version de Matthieu (26, 6-13) et de Marc (14, 3-9), moins souvent représentée que celle de Luc (26, 7, 36-50), qu’a illustrée Marochetti, « l’onction à Béthanie » : « Comme Jésus se trouvait à Béthanie, chez Simon le lépreux, une femme [2] s’approcha de lui, avec un flacon d’albâtre contenant un parfum très précieux, et elle le versa sur sa tête, tandis qu’il était à table » (Mt, 26, 6-7). L’indignation des disciples vis-à-vis de ce qu’ils considèrent comme du gaspillage est sensible dans le groupe central [3] et Jésus, de la main gauche, leur fait signe de cesser d’exprimer leur courroux : « Laissez-la, pourquoi la tracassez-vous ? » (Mc, 14, 6) tandis que, levant le bras droit, il s’apprête à déclarer : « Elle a fait ce qui était en son pouvoir : d’avance elle a parfumé mon corps pour l’ensevelissement » (Mc, 14, 8), révélant ainsi le sens profond de cette onction et son importance : « En vérité, je vous le dis, partout où sera proclamé l’Évangile, au monde entier, on redira aussi, à sa mémoire, ce qu’elle vient de faire » (Mc, 14, 9).


2. Carlo Marochetti (1805-1867)
Le repas chez Simon, 1842-1843
Marbre et feuille d’or
Bas-relief, antependium du maître-autel
Paris, église de la Madeleine
Photo : C. Hedengren-Dillon
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Il est important de souligner que ce bas-relief n’avait pas été spécifiquement commandé à Carlo Marochetti. En effet, l’arrêté du Ministère de l’Intérieur en date du 30 juin 1834 reste vague quant aux « autres sculptures en marbre » de l’autel, précisant simplement que le sculpteur devrait « s’entendre avec l’architecte du monument [...] pour les ornements en sculpture de l’autel » [4]. Cependant un dessin [5] de Jean-Jacques-Marie Huvé (1783-1852), daté de juin 1842 et conservé à la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, semblerait prouver que l’architecte n’était pas au courant du sujet que Marochetti avait choisi pour le bas-relief de l’autel puisque, au lieu du Repas chez Simon, y est représentée la Cène.


3. Carlo Marochetti (1805-1867)
Le repas chez Simon (détail), 1842- 1843
Marbre et feuille d’or
Bas-relief, antependium du maître-autel
Paris, église de la Madeleine
Photo : C. Hedengren-Dillon
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4. Carlo Marochetti (1805-1867)
Le repas chez Simon (détail), 1842-1843
Marbre et feuille d’or
Bas-relief, antependium du maître-autel
Paris, église de la Madeleine
Photo : C. Hedengren-Dillon
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Marochetti a donc librement décidé d’illustrer cet épisode de la vie de Sainte Madeleine pour décorer le devant de l’autel. Comme le fait remarquer François Pupil, « la scène est celle d’un repas à l’antique, avec le Christ, à demi-couché, face à Simon, pendant que Marie-Madeleine répand un parfum coûteux sur sa tête ; Judas se lève pour marquer sa réprobation et des serviteurs s’affairent autour d’eux et des quelques Apôtres qui assistent à la scène » [6]. Le Christ et Simon, sur des lits qui se font face, occupent, au premier plan, le centre du bas-relief. Sur le même plan, Marie-Madeleine, debout derrière Jésus, accomplit le geste hiératique d’un air grave et recueilli. Le sculpteur a accordé une attention minutieuse à l’étoffe qui la drape, dont nous percevons, en détails, la trame. Le pied gauche de la sainte déborde légèrement le cadre du bas-relief, donnant à l’ensemble de la scène l’apparence d’un tableau vivant. En adoptant le triclinium et la disposition d’un banquet à l’antique, Marochetti reprend l’idée de Nicolas Poussin [7] pour La Pénitence (1647), tableau de la deuxième série des Sept sacrements [8] réalisée pour Paul Fréart de Chantelou. Dans une lettre [9] adressée à ce dernier, Poussin, parlant du Triclinium, en souligne l’originalité : « Je suis sur le point de commencer pour vous un second tableau de la Pénitence, où il y aura quelque chose de nouveau ». La précision archéologique du triclinium n’est plus « chose nouvelle à voir » [10] deux siècles plus tard mais pour Marochetti, la représentation d’un banquet à l’antique offrait également l’avantage de convenir parfaitement à l’horizontalité d’un bas-relief destiné au devant d’un autel. Cette disposition permettait en outre de placer au premier plan, sur des lits qui se font face, les deux protagonistes principaux de cette scène : le Christ et Simon. Le Christ du bas-relief de Marochetti semble, soulignons-le, citer le tableau de Poussin : même posture, même geste de la main droite, seul celui du bras gauche diffère.
Tout à gauche de la scène, un groupe (ill. 4) résistait à l’analyse [11], pourtant perspicace, d’Hélène Zanin, celui d’une femme précédée de ses trois enfants : une fillette et deux garçonnets, l’un en prière, les doigts croisés, l’autre, tendrement blotti contre sa mère qui le protège de ses bras.



La singularité de la présence de ces spectateurs n’avait pas échappé à Antoine Kriéger qui en 1937, terminait ainsi sa description du bas-relief : « De chaque côté vont et viennent des serviteurs. Quelques personnages, étrangers au banquet, assistent néanmoins à cette scène. » [12], reprenant d’ailleurs presque mot pour mot les propos d’Anatole Gruyer dans l’Inventaire général des richesses d’art de la France [13] : « De chaque côté, vont et viennent les serviteurs. Quelques personnages, étrangers à la cène, assistent néanmoins à ce divin spectacle. », à cette différence que l’Inventaire fait du bas-relief de Marochetti une représentation de la Cène, confusion compréhensible s’agissant d’un bas-relief d’autel.

Une observation attentive de ce groupe permet d’avancer l’hypothèse d’une « signature » de l’artiste, réalisant un véritable portrait de famille au cœur de cette scène biblique.
Giovanna/Jeanne, née le 10 avril 1836, Maurizio/Maurice, né le 31 août 1837 et Filiberto/Philibert né le 28 novembre 1838, peu après l’inauguration de la Statue équestre d’Emmanuel-Philibert [14] (4 novembre 1838) et prénommé ainsi pour cette raison, les trois enfants Marochetti se tiennent devant leur mère, Camille, née en 1816. Les robes et coiffures de la mère et de la fille, contrastant avec celles des autres figures féminines du bas-relief, évoquent l’époque à laquelle l’œuvre a été sculptée mais le sculpteur leur a laissé les pieds nus, en signe d’humilité, ce qui assure la cohésion de l’ensemble, de même que les tuniques des garçons s’harmonisent avec les tenues antiques.


5. « Coiffure de Lecomte »
La Brodeuse, 1841
Photo : C. Hedengren-Dillon
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6. « Coiffure de Mme Lassalle »
Le Bon Ton, 1838
Photo : C. Hedengren-Dillon
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La disposition des cheveux de Camille, divisés en deux par une raie médiane et retombant en doubles bandeaux de part et d’autre du visage correspond à celle d’une gravure de mode de 1841 (ill. 5). Son chapeau, composé d’une étoffe drapée à l’arrière de la tête et retombant sur les côtés en deux larges pans terminés par des franges, est proche de la coiffure composée par Lassalle en 1938 (ill. 6), ou de celle de Normandin (ill. 7) présentée en janvier 1842 par Le Journal des Coiffeurs.


7. « Coiffure de Normandin »
Le Bon Ton, N°565, détail
Photo : gallica.bnf. fr
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8. Carlo Marochetti (1805-1867)
Portrait en médaillon de Camille Marochetti
Marbre - 45 x 45 cm
Collection particulière
Photo : C. Hedengren-Dillon
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Trois portraits de l’épouse du sculpteur, réalisés approximativement vers la même période nous apportent également un témoignage précieux, réalisés, le premier (ill. 8), par Carlo Marochetti, les deux autres (ill. 9 et 10), respectivement, par la pastelliste Laure de Léomenil et le peintre Victor Mottez.


9. Laure de Léomenil (1806-1866)
Portrait de Camille de Maussion
/Camille Marochetti
, c. 1835
Collection particulière
Photo : C. Hedengren-Dillon
Pastel
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10. Victor Mottez (1809-1897)
Portrait en pied de Camille Marochetti
(détail), après 1838
Huile sur toile
Collection particulière
Photo : C. Hedengren-Dillon
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On y reconnaît la coiffure à bandeaux plats de la mère de famille du bas-relief, son nez fin et bien dessiné. Pour la petite Jeanne / Giovanna, les cheveux, lisses sur le front et sur l’arrière de la tête, sont ensuite tressés souplement en une natte ramassée au-dessus de la nuque. En 1839, le Journal des demoiselles [15] préconise : « Pour coiffure, des bandeaux à la Féronnière, ou des tresses à la reine Berthe ; les cheveux tournés et placés toujours très bas derrière la tête […] ». On croirait lire la description des coiffures de Camille et de sa fille.
Si le portrait [16] de Giovanna resté dans la famille est celui d’une jeune-fille plus que d’une fillette et n’apporte donc pas de confirmation à cette hypothèse, celui de Maurizio et Filiberto (ill. 11) en revanche est comparable au bas-relief en ce qu’il nous présente de profil deux jeunes garçons que l’on pourrait prendre pour des jumeaux. On retrouve la ressemblance des garçonnets du bas-relief dans ce portrait de 1849 mais sur la frise de la Madeleine, il est aisé de deviner que l’enfant lové contre sa mère est le plus jeune, il a d’ailleurs un visage plus poupin.


11. Carlo Marochetti (1805-1867)
Portrait en médaillon de Maurizio
et Filiberto Marochetti
, 1849
Bronze - 45 x 37 x 12 cm
Collection particulière
Photo : C. Hedengren-Dillon
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Un personnage masculin, en retrait, occupe l’angle supérieur gauche de la frise. Vêtu d’amples draperies comme les autres figures masculines du bas-relief, il a les cheveux mi-longs et semble équilibrer le groupe de sa présence. Marochetti a-t-il voulu représenter le père de cette famille dont il dressait le portrait, sans pour autant vouloir insister sur une quelconque ressemblance avec sa personne ? C’est le sentiment éprouvé en regardant ce groupe. Un clin d’œil perceptible par ses proches seulement, une façon sans doute aussi de mettre sa famille sous la protection divine, en la faisant participer au repas chez Simon. On songe d’ailleurs, en présence de ce groupe, aux représentations de donateurs dans les œuvres d’art sacré depuis le Moyen-âge, ce que renforce le fait que le bas-relief n’avait pas été explicitement commandé à Marochetti et pouvait donc être considéré comme un don du sculpteur. On peut également mieux apprécier ainsi la citation faite par Marochetti du tableau de Poussin : le Christ semble bénir de son bras droit dressé cette famille qui l’observe de loin et non plus Marie-Madeleine placée, par Marochetti, derrière Jésus. Cela justifie et éclaire le choix qu’a fait le sculpteur d’illustrer « l’onction à Béthanie » narrée par Mathieu et par Marc. Carlo Marochetti se présente en donateur du bas-relief et signe ainsi l’œuvre magistrale qu’il accomplit : Le Ravissement de Marie-Madeleine. Ce portrait de famille cependant ne serait pas complet sans la présence d’un chien... que l’on voit, levant la tête en direction du plat de victuailles porté par la servante, dans la partie droite du bas-relief (ill. 12), un lévrier, que l’on reconnaît à son long museau. Il s’agit bien du chien de Carlo Marochetti, représenté au premier plan du croquis de son atelier (ill. 12), un greyhound.
La présence du chien guettant les miettes ajoute une note d’humour à la scène représentée et rappelle un autre passage de l’Évangile : « les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres ! » (Mt, 15, 27). De même, en représentant ses enfants à proximité du Christ, Marochetti illustre les paroles de Jésus : « Laissez les petits enfants venir à moi, car c’est à leurs pareils qu’appartient le Royaume de Dieu. » (Mc, 10, 14).


12. Carlo Marochetti (1805-1867)
Le repas chez Simon (détail), 1842- 1843
Marbre et feuille d’or
Bas-relief, antependium du maître-autel
Paris, église de la Madeleine
Photo : C. Hedengren-Dillon
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13. Louis Laurent-Atthalin (1818-1893)
Croquis de l’atelier de Mr de Marocquetti (sic)
au château de Vaux (détail)
Juin 1843
Mine de plomb, aquarelle, rehauts de blanc et d’encre
Collection particulière
Photo : C. Hedengren-Dillon
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Le groupe placé à l’extrême gauche du bas-relief, la famille Marochetti, regarde fixement en direction de Jésus et de Marie-Madeleine, ce sont des spectateurs conscients de la gravité de la scène à laquelle ils assistent, à la différence du groupe situé à l’opposé, qui semble davantage concerné par la présence du chien que par le mystère de l’onction qui se joue devant eux. La servante, en revanche, tourne vivement la tête vers Marie-Madeleine, et la rapidité de son geste se lit au mouvement du voile qui couvre sa tête. Le chien, quant à lui, espère bien profiter de la chute de quelque bon morceau !
Pour l’inauguration de l’église de la Madeleine (24 juillet 1842), le maître-autel vient d’être dressé dans le chœur [17], tandis que le groupe qui le couronne, Le Ravissement de Sainte Marie-Madeleine, ne sera mis en place et béni qu’un an plus tard [18]. On peut donc dater la réalisation du bas-relief Le repas chez Simon de la fin du printemps 1842. L’aînée des enfants Marochetti a alors six ans, ses frères auront cinq et quatre ans l’été et l’automne suivants. Camille, leur mère, est âgée de vingt-six ans.
Si l’œuvre n’a pas attiré l’attention des critiques, trop occupés à réserver leurs piques au groupe central qui devait orner l’autel, elle a néanmoins suscité l’intérêt d’Astyanax Scaevola Bosio [19], chargé du bas-relief du maître-autel de l’église Saint Vincent-de- Paul à Paris.
Le Journal des Artistes, en date du 20 octobre 1844, soit plus de deux ans après l’inauguration de La Madeleine, commente : « M. Bosio neveu termine de son côté, pour le maître-autel de Saint-Vincent-de-Paule [sic], le modèle de la Cène de Notre Seigneur, bas-relief de neuf pieds de long sur trois de haut. Cet habile statuaire s’est tiré avec bonheur des difficultés d’un sujet semblable. Au lieu de faire asseoir les apôtres, ainsi que le Christ, il les a placés sur des lits, autour de la table » [20]. Il semble que l’exemple du Repas chez Simon de Carlo Marochetti ne soit pas étranger à cette disposition.

Caroline Hedengren-Dillon

Notes

[1La bénédiction de l’autel de Paule Bathiard a eu lieu le dimanche 16 décembre 2012, au cours de la messe de 11h.

[2La femme n’est pas nommée chez Matthieu ou chez Marc, c’est une pécheresse chez Luc tandis que chez Jean (12, 1-7), il s’agit de Marie de Béthanie, sœur de Marthe et Lazare. On sait que la tradition catholique a très tôt associé trois femmes en la personne de Marie-Madeleine : Marie de Magdala, Marie de Béthanie et la pécheresse repentante de l’évangile de Luc.

[3Dans la nuit du 5 au 6 janvier 1875, un incendie avait endommagé la partie centrale du bas-relief, nécessitant le remplacement de celle-ci. Un croquis de H. Sobre, datant d’août 1877, montre avec précision la restauration à effectuer. Ces travaux n’avaient pas encore été exécutés, faute d’autorisation, le 13 avril 1880. Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris – Conservation des Œuvres d’Art Religieuses et Civiles, Archives La Madeleine, dossier « mobilier et vitraux » n°79. Je remercie vivement Agnès Plaire et Lionel Britten pour leur accueil et pour leur aide.

[4Archives nationales, F/21/577.

[5Projet de maître-autel : Elévation.

[6François Pupil, Église de la Madeleine, histoire d’une paroisse, Paris, 2000.

[7Je remercie Philip Ward-Jackson de m’avoir suggéré ce rapprochement.

[8La série des sept tableaux se trouve actuellement à Edimbourg, à la Scottish National Gallery.

[9Collection de lettres de Nicolas Poussin, Paris, Firmin-Didot, 1824. Lettre du 30 mai 1644.

[10Ibid. Lettre du 2 février 1646.

[11Hélène Zanin, Les commandes publiques françaises du sculpteur Carlo Marochetti (1805-1867), Mémoire de Master 2 Histoire de l’Art, Université Paris-Ouest- Nanterre, année académique 2011-2012, vol 2, p.144.

[12Antoine Kriéger, La Madeleine, Paris, Desclée de Brouwer, 1937, p. 330-331.

[13Paris, monuments religieux, tome premier. Paris, Plon, 1876.

[14Statue équestre d’Emmanuel-Philibert de Savoie, piazza San Carlo, Turin.

[15Août 1839, n°VIII, septième année, deuxième série, p.256.

[16Cf. C. Hedengren-Dillon, « La Bimba dormiente de Carlo Marochetti (1805-1867) : un portrait funéraire », ill. 2, La Tribune de l’Art, 26 juin 2012.

[17Cf. La Presse et le Journal des débats du 21 juillet 1842.

[18Cf. La Presse, 16 et 24 juillet 1843.

[19Astyanax Scaevola Bosio (1793-1876) était le neveu de François-Joseph Bosio, dont Carlo Marochetti avait été l’élève. Chargé de la statue de Sainte Adélaïde de l’église de la Madeleine à Paris, il n’avait pu rester insensible aux travaux de Carlo Marochetti.

[20Journal des artistes, 2ème série, tome 1, 30e livraison, p. 353.

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