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Pierre Puget 1620-1694

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Auteur : Klaus Herding, édition révisée par Geneviève Bresc-Bautier.

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Quatre tomes, 1744 pages, pas moins de 8,5 kilos ! On ne peut évidemment réduire un livre d’art à des chiffres, mais ceux-ci sont tellement impressionnants qu’ils méritent ici d’être cités. L’ouvrage publié par les éditions Faton sur le sculpteur, peintre et architecte (il signait ainsi, pas toujours dans le même ordre) Pierre Puget est une somme sur laquelle plusieurs bonnes fées ont dû se pencher.
Si son auteur, l’historien de l’art allemand Klaus Herding, décédé accidentellement à l’âge de 79 ans, en est bien sûr l’auteur, il faut néanmoins rendre aussi hommage à ceux qui ont permis in fine à ce livre, pas entièrement finalisé à sa mort, de paraître. Geneviève Bresc-Bautier d’abord, l’ancienne directrice du département des sculptures, qui a fait un travail considérable de relecture et de correction globale de l’ouvrage et, bien sûr, notamment de la partie la plus importante consacrée à la sculpture. Arnauld Brejon de Lavergnée et Nicolas Schwed aussi, respectivement pour l’œuvre peint et pour les dessins.

1. Pierre Puget (1620-1694)
Vieille Charité
Marseille
Photo : Alexrk2 (CC BY-SA 4.0)
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L’historiographie a souvent comparé Pierre Puget à Michel-Ange, car il était à la fois sculpteur, architecte et peintre, mais le livre prend tout de même soin dès le début de signaler que cette comparaison un peu écrasante est certainement exagérée. Car si l’artiste fut effectivement tout cela, et s’il laissa au moins un chef-d’œuvre dans le domaine de l’architecture, la Vieille Charité à Marseille (ill. 1), c’est bien pour la sculpture que Puget reste comme l’un des plus grands artistes du XVIIe siècle. S’il pratiqua toute sa vie la peinture, et si certaines toiles sont de très belle qualité - le Louvre vient d’acquérir l’un de ses chefs-d’œuvre dans ce domaine, la Tête de saint Jean-Baptiste (brève à venir) et Marseille en 2008 avait préempté une Sainte Famille au palmier (voir la

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