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Peindre dans les églises parisiennes au XIXe siècle

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Auteur : collectif.

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Les églises de Paris sont d’une richesse inouïe, souvent mal connue. À l’exception de quelques-unes, essentiellement au centre de Paris comme Saint-Sulpice ou Saint-Germain-des-Prés, beaucoup d’entre elles sont trop délaissées par les touristes. Il faut dire que longtemps celles-ci étaient dans un état de conservation désastreux que nous n’avons cessé de dénoncer sur La Tribune de l’Art.

Comme nous l’avons souligné désormais à maintes reprises, cette situation, qui reste préoccupante, est en train de changer. Depuis quelques années en effet, les chantiers se sont multipliés, permettant notamment la restauration de nombreuses peintures murales du XIXe siècle qui étaient jusque là abandonnées à leur sort, et pour certaines menacées de disparition, alors qu’il s’agit de l’ensemble le plus remarquable de ce genre qui soit conservé en France. Si l’on trouve en effet dans les églises parisiennes nombre de peintures ou de sculptures anciennes (un Rubens et un Tintoret à Saint-Eustache, un autre Tintoret à Saint-François-Xavier, un Guerchin à Saint-Thomas d’Aquin ou encore un Zurbarán à Saint-Médard pour ne prendre que quelques exemples), les peintures et décors du XIXe siècle sont incontestablement un trésor dont il faut prendre soin. Plusieurs facteurs ont concouru à ce renouveau. L’action de l’adjointe à la maire de Paris en charge du patrimoine, Karen Taïeb, qui se bat quotidiennement pour obtenir des budgets, la qualité du service en charge de la Conservation des Œuvres d’Art Civiles et Religieuses (COARC) et de sa responsable Véronique Milande, l’action de Stéphane Bern qui a redonné une légitimité à la défense du patrimoine auprès des élus, l’incendie de Notre-Dame qui a atténué les réticences que ceux-ci pouvaient avoir pour la restauration du patrimoine religieux, et enfin sans doute un peu nos multiples articles sur l’état des églises parisiennes.

1. Isidore Pils (1813-1875)
Glorification de saint

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