Contenu abonnés
Patrice Chéreau au Louvre ou le syndrome du coucou
Inviter des personnalités extérieures au Louvre, parfois sans rapport avec l’histoire de l’art, pour organiser des expositions, est une bonne idée mise en pratique depuis plus de vingt ans. Elle permet parfois de voir d’un œil différent les œuvres du musée.
Patrice Chéreau est un excellent metteur en scène de théâtre et de cinéma, un dessinateur intéressant comme on le découvre avec les feuilles de sa main exposées dans le couloir des poules au deuxième étage de la Cour Carrée. Mais son intervention au Louvre n’est pas celle d’un invité. Il s’y installe comme s’il était chez lui, un peu comme un coucou fait son nid dans celui du voisin. Qu’on en juge plutôt.