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Nouvel accrochage et restaurations au Musée des Beaux-Arts de Marseille
19/6/20 - Accrochage et restaurations - Marseille, Musée des Beaux-Arts - Installé dans une des deux ailes du Palais Longchamp, le Musée des Beaux-Art de Marseille souffre d’un manque de place chronique. Si le bâtiment construit par Henri Espérandieu est incontestablement un chef-d’œuvre de l’architecture de la fin du XIXe siècle, il n’est pas réellement adapté à sa fonction, pour laquelle il fut pourtant créé. Son immense escalier, décoré par Pierre Puvis de Chavannes, occupe une grande partie de l’espace, les salles très hautes de plafond sont trop peu nombreuses.
Malgré ses richesses donc - nous parlerons dans un prochain article des réserves mutualisées des musées marseillais - il est difficile d’exposer beaucoup d’œuvres.
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- 1. Antoine-Louis Barye (1795-1875)
Lion terrassant un mouflon et
Tigre avec une biche
Plâtre
Marseille, Musée des Beaux-Arts
Photo : Didier Rykner - Voir l´image dans sa page
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- 2. Antoine-Louis Barye (1795-1875)
Tigre avec une gazelle et
Lion tuant un sanglier
Plâtre
Marseille, Musée des Beaux-Arts
Photo : Didier Rykner - Voir l´image dans sa page
Fort heureusement, depuis le début de l’année, le musée a commencé à mettre en place un nouvel accrochage, qui présente déjà, en augmentant la densité de tableaux sur les murs, une cinquantaine de peintures et sculptures de plus qu’il ne le faisait jusqu’à présent, des œuvres qui viennent d’être restaurées et que l’on n’a pour certaines plus vues depuis les années 80, voire parfois depuis beaucoup plus longtemps. Et cela n’est pas fini : le projet est désormais d’occuper le haut des murs avec des tableaux de grands formats dont un grand nombre sont conservés en réserve, parfois sur des grilles, parfois roulés.
Nous reproduisons ici quelques-uns de ces tableaux nouvellement restaurés et présentés. Il faut par ailleurs souligner la qualité cet accrochage et des cimaises dont les couleurs sont remarquablement bien choisies.