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Nombreuses œuvres lyonnaises du XIXe siècle pour le Musée des Beaux-Arts de Lyon
7/1/18 - Acquisitions - Lyon, Musée des Beaux-Arts - Certains musées ont une politique d’acquisitions cohérente. Celui des Beaux-Arts de Lyon en est un exemple. Un pan de cette politique consiste à compléter une collection déjà très riche en œuvres de l’école lyonnaise du XIXe siècle. Plusieurs achats, auxquels s’ajoutent des dons, ont permis d’augmenter récemment ce fonds.
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- 1. Pierre Revoil (1776-1842)
Diane de Poitiers et Henri II, vers 1827
Crayon graphite, plume, encre noire et lavis gris - 24,2 x 19 cm
Lyon, Musée des Beaux-Arts
Photo : Musée des Beaux-Arts de Lyon - Voir l´image dans sa page
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- 2. Attribué à Pierre Revoil (1776-1842)
Clotilde de Surville composant ses
Verselets à son premier-né, vers 1804-1805
Pierre noire, estompe et craie blanche - 30 x 24,6 cm
Lyon, Musée des Beaux-Arts
Photo : Musée des Beaux-Arts de Lyon - Voir l´image dans sa page
Nous avions il y a quelques mois parlé du don d’un autoportrait de Pierre Revoil (voir la brève du 21/9/17). Un achat et un autre don ont permis de faire entrer au musée deux feuilles supplémentaires de cet artiste troubadour.
La première (ill. 1) a été achetée à Orléans le 12 mars 2016 lors d’une vente de l’étude Binoche-de Maresous. Elle provient d’un album commandé par Anne Marie Hortense Marmont, duchesse de Raguse (1779-1857), dispersé lors de cette vacation. Le sujet représenté, Diane de Poitiers et Henri II, correspond à un tableau perdu présenté au Salon de 1827, il est donc possible qu’il s’agisse de la même composition.
Le second dessin de Pierre Revoil (ill. 2) a été offert par Olivier Scherberich, généreux et régulier donateur des musées français (notamment Lyon et Strasbourg). Celui-ci l’avait acquis à l’hôtel Drouot dans une vente sans catalogue. Le sujet a été identifié par Stéphane Paccoud comme un épisode tiré de la vie de la poète Clotilde de Surville, dont l’existence (ou au moins les talents littéraires) a été mise en doute. La réapparition en 1803 d’un recueil supposé de ses poèmes a été très largement discutée, celle-ci consistant probablement en une supercherie littéraire, au moins partielle.
Cette œuvre est entrée au musée comme simplement « attribuée à » Pierre Revoil. Il comporte cependant son monogramme en bas à gauche, et son style est comparable à plusieurs de ses dessins (dont le précédent). Cette identification nous semble bien être la bonne.
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- 3. Fleury Richard (1777-1852)
Blanche Bazu et Pierre le Long, 1825
Crayon graphite, plume, encre brune, lavis brun
et rehauts de gouache blanche - 23,5 x 20 cm
Lyon, Musée des Beaux-Arts
Photo : Musée des Beaux-Arts de Lyon - Voir l´image dans sa page
Aux côtés de Pierre Revoil [1], Fleury Richard, également lyonnais, est l’un des principaux représentants du style dit troubadour. Provenant du même album dispersé à Orléans, le musée a acquis une feuille de celui-ci, représentant Blanche Bazu et Pierre le Long (ill. 3), signée et datée de 1825. Cette iconographie…