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Louise d’Orléans, première reine des Belges. Un destin romantique

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Chantilly, Musée Condé, du 19 octobre 2024 au 16 février 2025.

1. Ary Scheffer (1795-1858)
Henri d’Orléans, duc d’Aumale,
vers l’âge de dix ans
, 1832
Aquarelle - 19 x 15,5 cm
Bruxelles, archives du Palais royal
Photo : Archives du Palais royal
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Parmi les nombreux enfants de Louis-Philippe et de Marie-Amélie, trois se détachent incontestablement : Ferdinand d’abord, l’aîné, qui représentait l’espoir dynastique mais qui disparut précocement dans un accident de calèche. Marie ensuite, l’artiste de la famille, morte elle aussi très jeune, et Henri, duc d’Aumale (ill. 1), l’un des plus grands collectionneurs de son temps qui légua le château de Chantilly et ses collections à l’Institut.

Le premier a bénéficié récemment d’une très intéressante exposition au Musée de Montauban (voir l’article), la deuxième eut une rétrospective au Louvre et à Chantilly en 2008 (voir l’article), quant au troisième le Musée Condé lui rend un hommage permanent.
Louise d’Orléans, aînée d’un an de Marie, qui épousa Léopold Ier le roi des Belges qui avait deux fois son âge, est une figure moins connue de la fratrie qui compte également le duc de Nemours, Clémentine d’Orléans, le prince de Joinville et le duc de Montpensier [1]. Le château de Chantilly légué par son frère, haut lieu de la mémoire des Orléans, était l’endroit rêvé pour lui rendre hommage.


2. France, vers 1825
La famille d’Orléans : la reine Marie-Amélie, la princesse Louise, la princesse Marie, le duc d’Orléans, le duc de Nemours et le prince de Joinville
Aquarelle - 10,3 x 18,5 cm
Chantilly, Musée Condé
Photo : Musée Condé
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À la fois historique et artistique, riche de nombreuses œuvres provenant des collections royales belges, l’exposition permet de découvrir cette personnalité attachante qui elle aussi mourut jeune, à l’âge de trente-huit ans.
Cette vie courte n’en fut pas moins bien remplie. L’union avec Léopold permettait au roi des Français de prendre sa place parmi les souverains européens…

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