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Les restaurations du musée Bertrand de Chateauroux

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13/2/25 - Restaurations - Châteauroux, Musée Bertrand - Fidèle parmi les fidèles, Henri Gatien Bertrand suivit Napoléon en exil, d’abord sur l’île d’Elbe, puis à Sainte-Hélène. Le rôle de ce général d’Empire et grand maréchal du Palais était évoqué dans l’exposition que le Musée de l’Armée avait consacrée à la mort de l’empereur (voir l’article). On pouvait y voir plusieurs œuvres du musée de Châteauroux justement installé dans l’ancien hôtel particulier du général Bertrand. Lorsque celui-ci s’embraqua pour Sainte-Hélène, il emmena sa famille avec lui, notamment sa fille qui vécut donc une partie de son enfance sur cette île lointaine auprès de Napoléon. Un ouvrage de Lucien Lacour paru en 2021 raconte l’histoire d’Hortense Bertrand [1] qui devait son prénom à sa marraine, Hortense de Beauharnais.


1. Joseph-Désiré Court (1797-1865)
Portrait de Madame Hortense Thayer née Bertrand, 1844
Huile sur toile - 175 x 140 cm
Châteauroux, Musée Bertrand
Photo : Châteauroux métropole
Voir l´image dans sa page
2. Joseph-Désiré Court (1797-1865)
Portrait de Monsieur Amédée Thayer, 1846
Huile sur toile - 177 x 142 cm
Châteauroux, Musée Bertrand
Photo : Châteauroux métropole
Voir l´image dans sa page

Rentrée en France, elle épousa Amédée Thayer en 1828 , homme politique de confession protestante qu’elle convertit au catholicisme. Tous deux côtoyèrent la meilleure société du Second Empire à Paris, Compiègne, Fontainebleau, et tous deux parcoururent l’Europe. Leurs enfants malheureusement moururent en bas âge, puis en 1844 Hortense perdit son père. Sans doute était-ce pour cette raison que Joseph Désiré Court, chargé de peindre son portrait cette même année, la représenta si sobrement habillée de noir (ill. 1) alors que Louis Janmot avait quelques années plus tôt fixé sur la toile une image plus légère de la jeune femme, aujourd’hui conservée à Varsovie. Hortense évoque dans ses carnets - qu’elle légua à son confesseur- les moments…

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