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Les cires des frères Deveria réunies au musée d’Orléans

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28/11/24 - Acquisition - Orléans, Musée des Beaux-Arts - La maison de vente Oger-Blanchet proposait lors de la vente du 22 novembre 2024 une des très rares cires parvenues jusqu’à nous de David d’Angers, préparatoire à l’un des médaillons de sa célèbre galerie des Grands Hommes. Représentant le peintre Eugène Devéria (ill. 1), elle a tout naturellement éveillé l’intérêt du musée des Beaux-Arts d’Orléans [1] qui a pu le préempter pour la somme très raisonnable de 4894,40 euros avec les frais. Le musée possédait en effet déjà la cire préparatoire au médaillon d’Achille Devéria, acquise lors de la vente Talabardon et Gautier cher Ader le 23 mars 2023 (lire l’article). Les deux frères, qui partageaient le même atelier, sont ainsi à nouveau réunis.


1. Pierre-Jean David, dit David d’Angers (1788-1856)
Portrait d’Eugène Devéria de profil
Cire rouge sur plaque d’ardoise, 12 x 10 cm
Musée des Beaux-Arts, Orléans
Photo : Oger-Blanchet
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Ce type d’objet est caractéristique de la méthode de travail de David d’Angers dès lors qu’il commença à réaliser les portraits des hommes et des femmes ayant joué un rôle prépondérant dans les domaines politiques, artistiques ou littéraires. Sur de petites plaques d’ardoise, aisément transportables, le sculpteur modelait en cire, beaucoup plus rarement en terre, les profils de ceux qui avaient su éveillé son intérêt et se montrer digne d’entrer dans ce Panthéon portatif. « On me voit, avec ma petite ardoise courant, comme si j’allais voir de près l’immortalité » écrivait l’artiste dans ses Carnets en 1830 [2]. Réalisés devant le modèle, au cours d’une entrevue, ou d’après des dessins ou des gravures, le nombre de ces portraits est difficilement quantifiable : le chiffre de 500 est souvent évoqué et parfois bien plus selon les sources. Malheureusement, bien peu de cires ont survécu au passage du temps. Réalisés dans un matériaux ô combien fragile, sensible aux variations de températures ou aux…

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