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Le Salon du Dessin 2024 a ouvert ses portes
Comme chaque année, et par chance sous un beau soleil qui avait fui Paris depuis plusieurs mois, le Salon du Dessin a rouvert ses portes dans le Palais de la Bourse, cadre intimiste qui lui réussit si bien et qui a transformé la capitale française en leader incontesté des œuvres graphiques, d’autant qu’il est désormais accompagné de son pendant pour les estampes, dont nous parlerons également.
- 1. Niccolo Ricciolini (1687-1757)
Marcus Curtius se jetant dans le gouffre, vers 1750
Plume et lavis d’encre brune, pierre noire - 38 x 52 cm
Galerie Tarantino
Photo : Galerie Tarantino - Voir l´image dans sa page
Notre parcours sera comme d’habitude forcément sommaire tant le nombre d’œuvres est important ; il ne pourra évidemment remplacer une visite réelle du Salon que nous incitons tous nos lecteurs à faire jusqu’à lundi, dernier jour de cette belle foire.
Il sera cette fois chronologique, toutes écoles confondues, et forcément partiel, d’autant que nous n’avons retenu cette année que des feuilles des XVIIIe et XIXe siècles, avec néanmoins une incursion dans le XXe.
Nous commencerons donc avec un très joli dessin (ill. 1) d’un artiste romain de la première moitié du Settecento, un peu confidentiel, Niccolo Ricciolini. Cette feuille, qui représente avec une plume très alerte Marcus Curtius se jetant dans le gouffre, est accompagnée d’une seconde du même artiste et même sujet, de plus petite taille qui témoignent de deux étapes différentes de la préparation d’un tableau datant des environs de 1750. L’artiste fut actif à Rome et fortement influencé par Francesco Trevisani, dont il épousa la nièce.
- 2. Jean-Baptiste Greuze (1725-1805)
Le départ en nourrice
Sanguine, pierre noire, plume et encre de Chine, lavis gris, rehauts de gouache blanche - 41,5 x 53 cm
Galerie Coatalem
Photo : Galerie Coatalem - Voir l´image dans sa page
Chez Éric Coatalem, Le Départ en nourrice est une composition de Greuze pour une scène dont une autre étude…