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Le ministère de la Culture indifférent au sort de la maison Marrou à Rouen

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L’une des principales missions du ministère de la Culture consiste à protéger le patrimoine. Il est donc inacceptable que celui-ci, régulièrement, refuse de protéger les monuments historiques appartenant à l’État, et cela d’autant plus lorsque ce dernier décide de les vendre. On comprend pourquoi, même si cette attitude est absolument indigne : une protection, inscription et surtout classement, impose des contraintes, et peuvent donc faire baisser la valeur d’un bâtiment, surtout si celui-ci est convoité par un promoteur voulant le transformer radicalement.


1. Maison Marrou (façade inscrite)
Photo : Giogo (CC BY-SA 3.0)
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Nous avons déjà eu l’occasion de le constater, par exemple, pour le conservatoire d’art dramatique (voir les articles) qui a fini, sous la pression, par être inscrit monument historique, mais dont le classement promis par trois ministres de la Culture successifs n’a toujours pas eu lieu, ou pour le château de Grignon (voir les articles), lui aussi seulement inscrit, qui dépendait du ministère de l’Agriculture et pour lequel le ministère de la Culture s’opposait au classement (voir l’article). Fort heureusement, l’État vient - là encore sous la pression - de renoncer à sa vente.
Et c’est, une nouvelle fois, à Rouen que le même scénario se produit, encore plus grave néanmoins car si la façade de l’immeuble concerné est bien inscrite, l’intérieur ne bénéficie d’aucune protection alors qu’il est d’un intérêt historique évident.


2. Maison Marrou, vestibule
Rien ici n’est protégé monument historique (sauf la porte d’entrée)
Photo : Site de vente du monument
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Il s’agit de la maison Marrou (ill. 1), 29 rue Verte à Rouen, en face de la gare. Construite en 1890, celle-ci appartenait au ferronnier éponyme Ferdinand Marrou et était une « vitrine du savoir-faire de ce dernier, alliance du bois sculpté et du métal forgé ou repoussé ». Ce n’est pas nous qui le disons,…

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