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La triste évolution du Brooklyn Museum

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Notre livre qui paraît mercredi prochain, consacré à la dérive actuelle de certains musées [1], ne pouvait parler de tous les établissements concernés, il y en a malheureusement des centaines dans le monde. Le Brooklyn Museum (ill. 1), pourtant manifestement l’un des plus actifs dans ce domaine, a ainsi échappé à notre attention. Heureusement, il reste La Tribune de l’Art pour nous rattraper…


1. Le Brooklyn Museum
Photo : Ajay_Suresh (CC BY 2.0)
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En 2016 déjà, ce musée avait raccroché complètement ses collections américaines pour les faire mieux correspondre à l’air du temps. Plutôt que de présenter un parcours représentatif de l’art des États-Unis, il était surtout question, comme l’expliquait la journaliste Lee Rosenbaum sur son blog CultureGrrl d’écrire l’histoire de l’art américaine d’un point de vue systématiquement critique en insistant uniquement sur les côtés sombres de l’histoire américaine. Cela n’allait manifestement pas assez loin, puisque depuis octobre un nouvel accrochage a été effectué, dont l’objectif a été clairement posé dans un communiqué de presse du musée qui n’est plus en ligne sur son site mais qu’on retrouve sur Webarchive : cette « réinstallation transformatrice » a pour objectif de mettre en avant les « perspectives féministes noires et BIPC [2] ». On remarquera donc que le féminisme n’est plus d’actualité, mais qu’il est remplacé par le « féminisme noir », sans doute parce que les femmes blanches sont, par nature, racistes…

Cette nouvelle présentation est longuement décrite dans un article du Monde. La conservatrice des collections américaines explique ainsi que « c’est à travers ce prisme des migrations forcées, du colonialisme, de l’esclavage » qu’elle a abordé l’art américain. Il n’y a au moins aucune ambiguïté.
Pour y parvenir, il faut donc « casser le narratif classique, chronologique et occidentalo-centré », ce qui se traduit notamment par montrer une galerie de portraits du XIXe…

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