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La restauration des fresques de l’église Saint-Martin de Vic

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1. Église de Vic (après restauration)
Photo : Didier Rykner
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La petite église Saint-Martin de Vic, dans l’Indre, un charmant édifice datant de la fin du XIe siècle (ill. 1), ne laisse cependant pas imaginer le trésor qu’elle renferme, et qui fut d’ailleurs masqué pendant 600 ans, avant d’être découvert de manière fortuite en 1849 par le curé de la paroisse : un cycle important, tant en surface qu’en qualité picturale, de fresques du début du XIIe siècle, bien préservées sous plusieurs couches de badigeons.
Avertie de la découverte, George Sand dont la demeure de Nohant se trouve non loin de Vic vint sur place et époustouflée par cet ensemble s’attacha soutenir son classement monument historique grâce à son amitié avec Prosper Mérimée. Ce fut fait dès le 6 février 1850, moins de 40 jours après la découverte.


2. Reconstitution de l’intérieur de l’église de Vic au Musée des Monuments Français
Photo : Didier Rykner
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Bien que faisant partie des chefs-d’œuvre reconnus de l’art roman, bénéficiant même d’une reconstitution à l’échelle 1 au Musée des Monuments français à Paris (ill. 2), l’œuvre n’avait jamais bénéficié d’une campagne de restauration globale qui soit menée avec l’édifice lui-même. Deux chantiers, en 2019 et 2024, ont permis dans un premier temps de restaurer les façades et les toitures de l’église, afin notamment de mettre celle-ci hors d’eau, puis ensuite de restaurer les fresques elles-même.
Nous avons écrit « fresque » à dessein, car il s’agit bien de cette technique de peinture murale sur un enduit frais, permettant aux pigments de cristalliser dans la couche de chaux ce qui rend ainsi la couche picturale plus résistante. Le mur sud de la nef est également peint, mais un siècle plus tard, au XIIIe siècle et avec une technique différente a tempera (ill. 3). La conservation de ces peinture murales, mises au jour seulement en 1987, est moins bonne que celles de…

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