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La quatrième édition de Paris Print Fair
Créée il y a quatre ans par la Chambre Syndicale de l’Estampe, du Dessin et du Tableau (CSEDT), la jeune Paris Print Fair apparaît comme un rendez-vous désormais incontournable pour les marchands, collectionneurs et institutions, français et étrangers, pressés dans la capitale pour la Semaine du dessin. Attirant toujours plus d’exposants, désormais au nombre de vingt-cinq, un maximum au regard du cadre séduisant mais réduit du Réfectoire du Couvent des Cordeliers, la jeune foire soutient du haut de sa quatrième édition la comparaison avec ses aînés londonien - la London Original Print Fair qui célébrait ses quarante ans en février dernier - et new yorkais - l’International Fine Print Dealer Association’s (IFDPA) Print Fair fondé en 1987. Plus encore, elle semble s’affirmer comme une nouvelle référence pour les estampes anciennes, à l’heure où - comme nous l’ont précisé Christian Collin, président de la CSEDT, et plusieurs conservateurs à sa suite - l’ample foire américaine, à l’édition 2025 presqu’exactement concomitante, a pris un tournant largement contemporain.
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- 1. Francisco Goya (1746-1826)
Corrida dans une arène divisée, 1825
Lithographie
Photo : Galerie Helmut H. Rumbler - Voir l´image dans sa page
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- 2. Johann Anton Ramboux (1790-1866)
Double portrait du peintre Konrad Eberhard et de son frère Franz, 1822
Lithographie - 31,6 x 34,5 cm
Galerie Helmut H. Rumbler
Photo : Galerie Helmut H. Rumbler - Voir l´image dans sa page
Signalons en ce sens l’arrivée parmi les cinq nouveaux exposants de la galerie berlinoise Nicolaas Teeuwisse, une référence incontestable en matière de gravures européennes du XVIe au XVIIIe siècle, de la new yorkaise Pia Gallo spécialiste reconnue des estampes allant du XVIe au XIXe siècle mais aussi du néerlandais Jonathan Den Otter qui, avant d’ouvrir sa galerie en 2021, œuvra près d’une décennie au département des dessins de maîtres anciens chez Christie’s à Londres. Rappelons que l’année passée déjà,…