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La peinture en Lombardie au XVIIe siècle

Ajaccio, Palais Fesch, Musée des Beaux-Arts, du 27 juin au 29 septembre 2014

Jamais aucun musée français n’avait consacré d’exposition à la peinture lombarde du XVIIe siècle. Rien d’étonnant à ce que ce soit celui d’Ajaccio qui répare cette lacune puisqu’il est l’un des plus riches qui soit pour la peinture baroque italienne, même si le legs du cardinal Fesch ne compte pratiquement aucune œuvre de cette école. En général d’ailleurs, les collectionneurs français se montrèrent plutôt indifférents aux artistes lombards. Comme le montrent Nathalie Volle et Pierre Curie dans leur essai sur les tableaux conservés en France [1], la plupart de ceux appartenant aujourd’hui aux musées ou retrouvés dans les églises n’arrivèrent dans notre pays que par hasard, en raison d’une mauvaise attribution. Ce désintérêt se poursuit hélas aujourd’hui, le département des peintures du Musée du Louvre se révélant incapable de combler ses énormes lacunes. Qu’on y songe : il ne possède aucun Pier Francesco Mazzucchelli (dit il Morazzone [2]), aucun Giovan Battista Crespi (dit il Cerano [3]), aucun Daniele Crespi, aucun Francesco Cairo… De tous les grands peintres du XVIIe siècle lombard, seul Giulio Cesare Procaccini, grâce aux Amis du Louvre en 1987 et à un don privé en 2000, est bien représenté, Tanzio da Varallo ne figurant au Louvre que par un modello acheté en 2003, mais bien insuffisamment quand on connaît les chefs-d’œuvre de cet artiste.
Ce sont tous ces peintres [4] que nous propose de découvrir le Musée Fesch.



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En 1973, au Palazzo Reale de Milan, eut lieu la grande rétrospective de la peinture lombarde du XVIIe, qui aujourd’hui encore fait référence et à laquelle les auteurs du catalogue se réfèrent souvent. Tout en lui rendant hommage, ils ont souhaité étendre le propos à la seconde moitié du siècle, en ajoutant des artistes qui en étaient exclus. Ce parti pris comporte un avantage : montrer que la…

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