Contenu abonnés

La Diane de Jean Dampt bientôt restaurée

2 2 commentaires Toutes les versions de cet article : English , français

7/1/25 - Restauration - Dijon, Musée des Beaux-Arts - La main et les doigts d’une femme ont été retrouvés au Musée des Beaux-Arts de Dijon. Ils sont en marbre. Diane, déesse de la chasse, sculptée par Jean Dampt, gisait dans les réserves, brisée en plusieurs fragments, le torse, le mollet, la terrasse (ill. 1)... L’histoire ne dit pas ce qui lui est arrivé ; elle fut en tout cas abîmée avant 1975 puisqu’une lettre du conservateur de l’époque signala cette année-là que l’œuvre ne pouvait être photographiée car trop abîmée, accidentée lors d’un transport.


1. Jean Dampt (1854-1945)
Diane regrette la mort d’Actéon, 1887
Marbre - 156 x 30 x 30 cm
Dijon, Musée des Beaux-Arts
Photo : Musée des Beaux-Arts de Dijon
Voir l´image dans sa page

Une étude a d’abord été menée afin de déterminer si son remontage était techniquement possible, le problème principal étant son poids : peut-on à nouveau faire peser ses quelque 500 kg sur ses fines chevilles ? Oui. Une vaste restauration a donc été entreprise, confiée à Gaëlle Ferdek et à Nicolas Imbert, sous la direction de Frédérique Bouvard, afin de présenter cette œuvre dans l’exposition monographique que le musée, avec le commissariat de Naïs Lefrançois, consacrera à l’artiste à partir du 7 novembre 2025 (voir l’annonce).


2. Jean Dampt (1854-1945)
Diane regrette la mort d’Actéon, 1887
Marbre - 156 x 30 x 30 cm
Photographie prise au Salon
Dijon, Musée des Beaux-Arts
Photo : MBA Dijon / Archives documentaires
Voir l´image dans sa page

Il s’agit de la plus grande sculpture de Dampt, essentielle pour évoquer le début de sa carrière. Elle était inachevée lorsqu’elle fut exposée au salon des Artistes français de 1887 où elle reçut un accueil modérément enthousiaste (ill. 2). Un article du Bien Public prit néanmoins sa défense : évidemment, elle « ne pouvait être comprise de la masse, habituée […] à applaudir sous le nom de Diane, les rôdeuses de Montmartre dont l’allure canaille ne…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.