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La deuxième édition de Paris Print Fair
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- 1. Lucas Cranach (1472-1553)
La Pénitence de Chrysostome, 1509
Burin
Kunsthandlung H. H. Rumbler
Photo : Kunsthandlung H. H. Rumbler - Voir l´image dans sa page
Alors que le Salon du dessin, événement phare pour le marché de l’art en cette fin du mois de mars, bat son plein à Paris avec un grand succès et une affluence (notamment les musées) comme on n’en avait plus connu depuis 2019 (article à venir), l’estampe connaît aussi son Salon, avec la deuxième foire Paris Print Fair (du 23 au 26 mars).
Beaucoup de conservateurs anglo-saxons étant à la fois responsables des collections de dessins et d’estampes, la coïncidence des deux événements contribue un peu plus encore à faire de Paris une des places fortes du marché de l’art. Les visiteurs se pressaient lors de l’inauguration dans les deux allées du Salon, organisé dans le couvent des Cordeliers, rue de l’École-de-Médecine, bien davantage encore que l’année dernière lors de la première édition.
L’estampe est un domaine que nous connaissons mal à La Tribune de l’Art, ce qui est dommage, et nous n’en parlons pas suffisamment souvent. Nous espérons que cela évoluera dans les prochaines années, mais il était impossible de ne pas évoquer cet événement qui réunit quelques-unes des meilleures galeries européennes dans ce domaine.
On pouvait y voir, bien sûr, des épreuves de grande qualité par les plus grands graveurs tels que Jacques Bellange, Rembrandt, Goya ou encore Lucas Cranach (ill. 1). Mais cette technique a été employée par un nombre très important d’artistes, pour des gravures originales, bien sûr, mais également dans le domaine de l’interprétation. Nous avons choisi ici quelques exemples d’œuvres qui nous semblent représentatives de plusieurs époques et écoles, mais évidemment sans aucun souci d’exhaustivité.