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L’été sera faux
Les histoires de tableaux de maître achetés pour rien et qui valent une fortune existent, et sont même assez fréquentes, mais elles ne font que rarement la une des journaux, leurs heureux acheteurs préférant rester discret. On les comprend : ils risqueraient de se faire confisquer leur légitime acquisition par la justice. En revanche, lorsqu’il s’agit d’œuvres très moches, soi disant attribuées à un grand peintre, et qui vaudraient plusieurs dizaines de millions d’euros, les articles ne sont pas rares. Mais cela faisait longtemps qu’on n’avait pas lu une histoire aussi grotesque que celle de ce « Rembrandt » acheté 500 euros et qui en vaudrait 30 millions.