Contenu abonnés
L’édition 2015 de la Brafa
Une fréquentation record - 55 000 visiteurs - avait marqué l’édition de 2014. On souhaite un succès identique à la BRAFA 2015 qui se déroule du 24 janvier au 1er février, sous la présidence, cette année encore, d’Harold t’Kint de Roodenbeke ; un cru un peu particulier puisqu’il s’agit de la soixantième édition d’un salon qui a certes changé plusieurs fois de nom, mais pas d’esprit.
- 1. Victor Rousseau (1865-1954)
La Parure et La Prière, 1928 et 1929
Terre cuite
Bruxelles, Galerie Lancz
Photo : bbsg - Voir l´image dans sa page
- 2. Marie Louise Simard (1886-1963)
Cheval, vers 1930
Bronze
Paris, Galerie Mathivet
Photo : Galerie Mathivet - Voir l´image dans sa page
C’est le mélange des genres qui fait le charme de ce rendez-vous. Certaines spécialités, parmi les 126 exposants venus de toute l’Europe, sortent du champ de La Tribune de l’Art, mais occupent une place importante : les arts premiers qui se déploient par exemple dans les galeries Claes, Monbrison ou Mermoz, l’archéologie chez Phoenix et Chenel entre autres, les XXe et XXIe siècles chez Hélène Bailly ou Opera Gallery, et puis la joaillerie ou encore la bande dessinée à la galerie des Petits Papiers, incarnée par l’inénarrable Chat de Geluck qui détourne quelques œuvres célèbres, du Cri à L’Origine du Monde…
- 3. Portrait de Noir
Italie, vers 1500
Marbre - 47 x 33 x 6,5 cm
Bruxelles, Galerie Desmet
Photo : Galerie Desmet - Voir l´image dans sa page
Car les artistes belges d’hier et d’aujourd’hui sont bien sûr à l’honneur, et l’on retrouve Permeke chez Oscar De Vos, et Victor Rousseau à la galerie Lancz ; les Bruxellois connaissent bien ce sculpteur qui a marqué le paysage urbain d’une monumentale Victoire (1911) près du Musée des Beaux-Arts, et d’une Maturité (1922) rue de la Montagne du Parc. Il se fait plus discret, ici, avec une série de petites figures féminines en terre cuite qui illustrent avec grâce la Prière, la Parure, le Chant des oiseaux,…