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Bijoux de scène de la Comédie-Française

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Paris, L’École des Arts Joailliers, Hôtel de Mercy-Argenteau, du 13 juin au 13 octobre 2024.

Du toc ! C’est avec la richissime collection de bijoux de scène venue de la Comédie-Française que L’École des Arts Joailliers a inauguré sa nouvelle adresse parisienne, en dépit de longs mois de retard sur lesquels est jeté un voile de pudeur digne des plus grandes tragédiennes. Prévue d’octobre 2023 à février 2024, l’exposition aura finalement attendu la fin du printemps pour ouvrir ses portes, les pièces patientant sagement sous les rutilants décors de l’hôtel de Mercy-Argenteau. Au fond, ce n’est pas bien grave, même si les amateurs piaffaient d’impatience. Souhaitons qu’ils ne soient pas déçus, tant la présentation est séduisante et parfaitement mise en scène, révélant aux profanes des objets passionnants et méconnus que l’accrochage relie habilement à des figures célébrissimes du Français, de Talma à Sarah Bernhardt en passant par la mythique Rachel (ill. 1 et 2). Comme le précise Agathe Sanjuan, qui a longtemps veillé sur ce patrimoine et qui assure désormais le commissariat de cette exposition, on ne conserve aucun objet antérieur au XIXe siècle et il faut les imaginer à l’aide d’archives ou de tableaux comme les trois superbes portraits d’actrices qui accueillent les visiteurs : Mlle Dumesnil et Mlle Raucourt en Agrippine puis Adrienne Lecouvreur en Monime, peints par Donat Nonnotte, Adèle Romany, François de Troy.


1. Vue de l’exposition « Bijoux de scène de la Comédie-Française » à l’hôtel de Mercy-Argenteau
Photo : Benjamin Chelly
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2. Vue de l’exposition « Bijoux de scène de la Comédie-Française » à l’hôtel de Mercy-Argenteau
Photo : Benjamin Chelly
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Les collections « beaux-arts » de la Comédie-Française sont incontestablement bien mieux connues, tout en restant le plus souvent invisibles du grand public. Volontiers prêtées, elles fournirent aussi la matière d’une riche exposition au Petit Palais en fin d’année 2011 (voir l’article) mais dans laquelle restaient…

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