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Jean Lurçat. La Terre, le Feu, l’Eau, l’Air

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Perpignan, Musée Hyacinthe Rigaud, du 22 juin au 29 décembre 2024.

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Familier du Lot où il s’installa après la seconde guerre mondiale, résident privilégié de la poterie Sant Vicens, établie à Perpignan, à partir de 1951, Jean Lurçat compte parmi les artistes aux attaches locales valorisés par le Musée Hyacinthe Rigaud depuis la refonte de son parcours permanent en 2017 (voir l’article). Après Georges Daniel de Monfreid (voir l’article) et Richard Guino, il bénéficie à son tour d’une exposition dédiée retenant la production qui fut la sienne en terre occitane, la céramique. Un pan qui, bien qu’exposé et célébré de son vivant, demeura - à l’instar des peintures et dessins - dans l’ombre des tapisseries jusqu’à sa récente réhabilitation initiée dans le cadre du cinquantenaire de sa mort. Un florilège d’une quarantaine de céramiques issues de la collection personnelle de l’artiste conservée par la Fondation Jean et Simone Lurçat avait ainsi été présenté à l’Académie des Beaux-Arts lors de la grande exposition monographique de 2016, accompagné d’un essai pionnier de Xavier Hermel (voir l’article).


1. Gustave Violet (1873-1952)
Vase aux Tahitiennes, vers 1905-1914
Terre cuite émaillée - 38 x 18,5 cm
Collection particulière
Photo : Collection particulière
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2. Gustave Fayet (1865-1925)
Louis Paul (1854-1922), céramiste
Vase aux algues, 1897-1901
Terre cuite émaillée - 71 x 32 cm
Collection particulière,
en dépôt à Narbonne, Abbaye de Fontfroide
Photo : Collection particulière
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Le Musée Hyacinthe Rigaud en réunit aujourd’hui plus du double, sous le commissariat de Pascale Picard, sa directrice, et de Salima Hellal, conservatrice en charge des objets d’art au musée des beaux-arts de Lyon, spécialiste de la céramique d’art contemporaine. Plus d’une centaine de pièces ont été sélectionnées à la faveur d’un important travail de recherche préalable, fondé sur l’étude d’environ 450 céramiques et l’exploitation des sources de la Fondation Lurçat et de l’atelier Sant Vicens recensées par Sandrine Nicollier, documentaliste indépendante à laquelle le Musée Hyacinthe Rigaud s’était déjà associé dans le cadre de l’exposition Guino-Renoir. L’ensemble constitué s’attache exclusivement à la production céramique de Lurçat à Perpignan dans l’atelier de Sant Vicens et n’évoque pas la collaboration – plus anecdotique – avec la maison Haviland à Limoges à partir de 1961.


3. Vue de l’exposition
Jean Lurçat (1892-1966)
Tapis, Gémeaux
Paris, Maison-atelier Lurçat
Vase, Feuillages et visages
Perpignan, collection céramiques Sant Vicens
Jean Lurçat et Gumersind Gomila (1905-1970)
Panneau de l’immeuble « Le Catalogne » à Perpignan
Perpignan, Musée Hyacinthe Rigaud
Gumersind Gomila
Amphore, Soleil et feuillage
Collection Eric Talavan
Pierre Saint-Paul (1926-2018)
Candélabre
Département du Lot, Atelier-musée Jean Lurçat
Photo : JD
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4. Jean Lurçat (1892-1966) et Gumersind Gomila (1905-1970)

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