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Gobelins par nature. Éloge de la verdure, XVIe-XXIe siècles

23/4/13 - Exposition - Paris, Galerie des Gobelins - Le sujet est séduisant et de saison. La nouvelle exposition des Gobelins fait l’éloge de la nature, de la verdure, du pouvoir des fleurs, moins éphémère lorsqu’elles poussent dans la laine et la soie. Quelque cinquante pièces de tapisserie et de mobilier, de dentelle aussi, dialoguent entre elles, toutes époques et techniques confondues, déclinant à l’envi des feuillages, naturalistes ou stylisés, dans lesquels se cachent parfois des hommes et des animaux. Ici les contorsions décoratives des feuilles de choux du XVIe siècle couvrent toute la surface de l’œuvre tissée, délimitée par une bordure (ill. 1) ; là, l’herbe des prés agitée par le vent compose un paysage du XXe siècle qui oscille entre vue réaliste avec la suggestion d’une perspective, et vision rêvée d’un univers bleuté (ill. 2) .


1. Verdure à feuilles de choux
Tapisserie des Flandres, XVIe siècle
Photo : Mobilier national/Isabelle Bideau
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2. Milva Maglione (1934-2010)
Vent de printemps dans l’après-midi, 1962
Tapisserie des Gobelins
Paris, Mobilier national
Photo : Mobilier national/Isabelle Bideau
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Malheureusement, si l’effet général est éblouissant, le propos de l’exposition reste obscur. Non seulement la visite n’est ponctuée d’aucun panneau explicatif, mais les différentes sections du parcours thématique ne sont même pas signalées. Le visiteur se débrouillera pour les deviner. Certaines sont d’ailleurs évidentes, comme celle qui décline les quatre saisons à travers les tapisseries de Le Brun à de Jean Lurçat (ill. 3 et 4) ou encore la partie consacrée au jardin, une nature domestiquée par l’homme, où Le Brun est convié une nouvelle fois, avec ses Enfants jardiniers cette fois-ci, qui côtoient notamment le Jardin des Gobelins pixelisé par Christophe Cuzin en 2012. D’autres sections en revanche sont beaucoup plus nébuleuses, comme celle qui ne réunit que des…

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