Contenu abonnés

Festival de l’histoire de l’art : ça sera mieux demain

1 1 commentaire Toutes les versions de cet article : English , français
Le château de Fontainebleau pendant le festival de l’histoire de l’art en 2017
Photo : Didier Rykner
Voir l´image dans sa page

Nous avons beaucoup soutenu le Festival de l’histoire de l’art. Voir ce qu’il est devenu cette année ne nous fait donc pas plaisir. Quand nous disons « voir », c’est un grand mot puisque La Tribune de l’Art était totalement absente de cette édition. Alors que nous passions auparavant trois jours sur place, qu’il y a quelques années il y avait en permanence à chaque instant plusieurs conférences ou débats qui nous intéressaient, le programme de cette édition était tellement ennuyeux que nous nous sommes dispensés du déplacement à Fontainebleau. Et malheureusement nous n’étions pas seuls : beaucoup d’habitués avaient choisi de s’abstenir. Quels sont les problèmes d’un festival qui chaque année est pire que le précédent ? Nous pouvons en lister plusieurs :

 Un manque d’événements autour de l’actualité. Restaurations d’œuvres, rénovations de musées, scandales patrimoniaux, acquisitions, expositions, nouvelles attributions, découvertes d’œuvres, actualité du marché de l’art… Les sujets sont innombrables qui devraient a minima occuper un tiers du programme. Les polémiques sont nombreuses ? Ce devrait être un lieu de débat. Quant aux œuvres d’art, on a l’impression qu’elles n’intéressent pas, quand elles devraient être au cœur du festival.

 La disparition des Amis du festival. Trop indépendants sans doute au goût des organisateurs, les Amis du Festival faisaient souffler un vent de fraîcheur sur celui-ci. Ils comblaient justement en partie cette absence d’événements autour de l’actualité.

 Le dépérissement du Salon du livre d’art. Déjà, l’année dernière, ce salon, repoussé hors de la cour ovale, et donc décentré, avait été déserté par plusieurs maisons d’édition. Cette année, le nombre d’absent était encore plus grand, alors que l’emplacement est gratuit ! Si ces éditeurs n’y trouve plus d’intérêt, cela témoigne tout de…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.