FAB Paris se réchauffe

Le soulagement est réel. Il y avait en effet une certaine inquiétude avant l’ouverture de cette nouvelle édition de Fine Arts la Biennale - on dit FAB désormais - après l’édition glaciale et en demi-teinte de l’an dernier. La date, plus conviviale, n’était-elle pas un peu tôt dans la saison ? Y-aurait-il suffisamment de marchands et de marchandise de haut niveau ? Les acheteurs seraient-ils au rendez-vous, en raison d’une conjoncture peu favorable ?
S’il est sans doute trop tôt pour faire un bilan, force est de constater que les débuts du salon ont contredit les oiseaux de mauvais augure. L’ambiance de la journée d’inauguration était excellente, et ce n’était pas dû seulement à la température nettement plus agréable qu’en décembre dernier. Beaucoup de monde, de nombreuses ventes réalisées et, surtout, des œuvres de qualité - ceci expliquant sans doute cela. Seul bémol : la foire dure trop peu longtemps, et il faut se dépêcher d’en profiter : jeudi, ce sera trop tard.

1. Vue d’une partie du stand de la galerie Vallois à FAB Paris
Photo : Alexandre Lafore

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Le plaisir, dans ce type d’événement, est de découvrir des œuvres inconnues, parfois surprenantes, et même parfois de revoir des objets déjà présents lors de salons précédents (on retrouve ici ou là certains qui étaient déjà visibles à la Tefaf) mais que nous n’avions pas signalés et qui nous donnent l’occasion de réparer cet oubli. Nous ne pouvons cependant tout illustrer, et nous signalerons aussi des stands à visiter absolument, sans nous attarder sur tel ou tel objet, comme celui de la galerie Vallois (ill. 1) où rien n’est à vendre mais où tout est exceptionnel, celle-ci se contentant de présenter, comme un musée, des pièces de collections privées.

2. François-Antoine Mondon (1732–1809)
Commode en placage et marqueterie ornée de bronzes à la grecque, vers 1770
Placage et marqueterie de bois de rose, d’amarante, d’érable et de sycomore, bronze…