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Études sur la sculpture offertes à Geneviève Bresc-Bautier

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Sous la direction de Sophie Jugie et Guilhem Scherf.

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Grâce à la participation de la Fondation La Marck, qui fait décidément feu de tout bois, les éditions mare & martin viennent de publier un remarquable volume de Mélanges offerts à Geneviève Bresc-Bautier, ancienne directrice du département des Sculptures du Louvre et grande spécialiste, notamment, de la sculpture française des XVIe et XVIIe siècles.
Parfois, ce type d’ouvrage est préparé dans le plus grand secret pour faire une surprise à celui à qui il est dédié. Rien de tel ici : Geneviève Bresc-Bautier était dans la confidence et cela a permis de lui demander un texte sur sa carrière. Celui-ci est passionnant, notamment en ce qu’il fait revivre un Louvre aujourd’hui disparu, où l’histoire de l’art et l’amour des collections prévalait sur l’« administratif tentaculaire » dont elle parle. On remarquera d’ailleurs que si le nom de tous les précédents directeurs du Louvre (Michel Laclotte, Pierre Rosenberg et Henri Loyrette) sont cités, celui du dernier qu’elle a connu dans son poste est soigneusement omis. Et nous ferons de même.

Cette autobiographie, doublée d’un dialogue entre Jean-René Gaborit, son prédécesseur et l’un de ceux qui a facilité son entrée au Louvre où elle a passé trente-huit ans, Sophie Jugie, celle qui lui a succédé et Guilhem Scherf, permet de rappeler quelques-uns de ses nombreux faits d’armes.

1. Pierre Puget (1620-1694)
Christ mourant sur la croix
Terre cuite - 85,8 x 49,3
Paris, Musée du Louvre
Photo : RMN-GP/Blot/Jean
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On y apprend qu’au début de sa carrière, elle se spécialisa d’abord sur la Sicile (où elle fit des fouilles archéologiques) et le Saint-Sépulcre qui fut son sujet de thèse.
On se rappelle ensuite qu’elle créa notamment la section d’histoire du Louvre, aujourd’hui mise à mal depuis que les salles d’exposition qui lui étaient consacré ont été réduites comme peau de chagrin. Il faut également souligner son action au département des…

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