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Émaux du Moyen Âge à la galerie Brimo de Laroussilhe
21/9/23 - Marché de l’art - Paris - Boîtes aux saintes huiles, châsses reliquaires, pyxides, plaques de reliure ou bien chandeliers, la galerie parisienne Brimo de Laroussilhe célèbre, jusqu’au 14 octobre, l’art de l’émail au Moyen Âge.
Si les émaux champlevés de Limoges sont les plus nombreux, plusieurs pièces du XIIe siècle témoignent des grands foyers que furent la Vallée de la Meuse et la région rhéno-mosane : toute une série de petites plaques isolées, de formes variées - rectangulaires, en mandorle, cintrées dans leur partie supérieure - déclinent des saints ou des allégories. Malheureusement, il est souvent difficile de les relier à des pièces similaires et de déterminer quel objet elles décoraient, croix, autel ou bien châsse reliquaire.
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- 1. Limoges, vers 1190-1200
Plaque de reliure : Crucifixion
Cuivre champlevé, émaillé, gravé, ciselé et doré - 24,6 x 13,6 cm
Galerie Brimo de Laroussilhe
Photo : Galerie Brimo de Laroussilhe - Voir l´image dans sa page
La production des ateliers limousins, autrement dit l’Œuvre de Limoges, s’imposa au milieu du XIIe siècle et se diffusa dans toute l’Europe jusqu’au début du XIVe siècle. Son succès s’explique par le savoir-faire des émailleurs et l’éclat des couleurs, mais aussi par le prix relativement modeste des matériaux - le cuivre plutôt que l’or ou l’argent, les émaux plutôt que les pierres -, par la capacité aussi des ateliers à fournir des pièces en grand nombre, aussi bien que des objets spécifiquement créés pour des commanditaires prestigieux. Les émaux limousins séduisirent ainsi une vaste clientèle à la fois laïque et religieuse.
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- 2. Limoges, vers 1200
Plaque de reliure : Crucifixion
Cuivre champlevé, émaillé, gravé, ciselé et doré - 23,6 x 11 cm
Galerie Brimo de Laroussilhe
Photo : Galerie Brimo de Laroussilhe - Voir l´image dans sa page
Il faut aiguiser son regard pour mieux percevoir la spécificité de chaque œuvre, et remarquer par exemple sur cette plaque de…