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Deuxième édition de Fine Arts et la Biennale, désormais FAB

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Né l’année dernière de la fusion Fine Arts Paris et de la Biennale, le nouveau Salon FAB s’agrandit donc pour sa deuxième édition avant de connaître son expansion ultime l’année prochaine avec son installation dans le Grand Palais restauré. En attendant, il occupe pour cette étape intermédiaire, après le Carrousel du Louvre, le Grand Palais dit éphémère, structure qui vient gâcher la perspective sur l’École Militaire et ruiner encore davantage le Champ-de-Mars qui n’avait pas besoin de cela. Fort heureusement, ce bâtiment devrait avoir disparu l’année prochaine.


1. Fine Arts Paris et la Biennale 2023
Photo : FAB
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Malgré ce lieu ingrat, la scénographie du salon est parfaitement réussie (ill. 1). Ni tape-à-l’œil ni trop chiche, elle est d’une élégance rare dans les formes des stands et des allées, et les couleurs sont parfaitement adaptées à l’événement. Comme on oublie à Maastricht qu’on se trouve dans un environnement sans caractère, on pourrait croire ici être dans un bel édifice, au cœur d’un jardin luxuriant.
Quant aux œuvres présentées, elles sont suffisamment nombreuses et de qualité pour satisfaire tous les amateurs, qu’ils soient ou non fortunés et qu’ils puissent ou non venir y faire des achats. On peut imaginer que dans un an, quand les quelques grandes galeries parisiennes encore absentes viendront renforcer cette sélection déjà très conséquente, accompagnés de quelques marchands anglais supplémentaires, le salon montera encore d’un cran en gamme…


2. Le président de la République en visite au salon FAB
Photo : Didier Rykner
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L’objectif est en effet ambitieux mais en passe d’être tenu : retrouver enfin à Paris un grand salon de beaux-arts, qui puisse à terme s’imposer au même titre qu’autrefois la Biennale des Antiquaires, et que la Tefaf de Maastricht. Le marché de l’art parisien est si vigoureux que rien ne devrait s’opposer à cette volonté, si l’État ne trouve pas de nouvelles idées néfastes qui pourraient encore le fragiliser. À cet égard la visite d’Emmanuel Macron hier soir mardi lors de l’inauguration, accompagné de tous les acteurs du monde officiel de la Culture (on voyait notamment Rima Abdul-Malak, Philippe Bélaval, Hervé Lemoine, Didier Fusilier…) est plutôt un signe positif.


3. Attribué à Gervais II Delabarre (1603-1650/53)
Vierge de l’Immaculée Conception, vers 1630-1640
Terre cuite polychromée et dorée - 70 x 55 x 35 cm
Galerie Sismann (achat de la fondation Jean-Claude Gandur)
Photo : Galerie Sismann
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Voici donc selon notre habitude quelques-unes des œuvres que nous avons retenues de ce salon, ce qui ne constitue évidemment qu’une sélection partielle et partiale. Nous pourrions multiplier les exemples. Et nous reproduirons prochainement certaines œuvres qui ont déjà été acquises par des musées qui ont été assez actifs dès le premier soir.
Nous commencerons par une sculpture superbe…

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