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Deux peintures de Bouguereau restaurées à Saint-Vincent-de-Paul
11/7/23 - Restauration - Paris, église Saint-Vincent-de-Paul - C’est à peu près le seul motif de satisfaction à Paris, mais il est réel : la restauration des églises avance et nous sommes même en retard pour décrire toutes les opérations déjà effectuées. Certes, une partie de ces restaurations sont dues à du mécénat mais la municipalité y affecte enfin un véritable budget. Il faut pour cela se féliciter une fois de plus de la présence comme adjointe au patrimoine de Karen Taïeb qui y consacre beaucoup d’énergie et de l’efficacité des services en charge des restaurations, la conservation des œuvres d’art religieuses et civiles (COARC) et le département des édifices cultuels et historique (DECH).
- 1. Chapelle de la Vierge de l’église Saint-Vincent-de-Paul, avec à gauche les deux peintures restaurées et à droite L’Adoration des Mages et La Fuite en Égypte qu’on ne distingue pratiquement plus
Photo : Didier Rykner - Voir l´image dans sa page
- 2. Chapelle de la Vierge de l’église Saint-Vincent-de-Paul, avec à droite les deux peintures restaurées et à gauche L’Annonciation et Le Mariage de la Vierge
Photo : COARC - Voir l´image dans sa page
Ce sont deux peintures de William Bouguereau qui viennent d’être restaurées dans la chapelle de la Vierge (la chapelle axiale) de l’église Saint-Vincent-de-Paul. Deux sur huit et pour l’instant rien n’est encore planifié pour la suite, mais le résultat est tel qu’il est évident qu’il sera impossible de laisser les six autres sans restauration. La comparaison entre celles qui viennent de retrouver tout leur éclat (à gauche) et les deux encore entièrement noircies par la saleté accumulée, notamment en raison des cierges, et dont distingue à peine les compositions (à droite) est éloquente (ill. 1). Même celles qui se trouvent à gauche des peintures restaurées et qui n’ont pas subi de plein fouet la fumée des cierges, sont bien ternes (ill. 2).