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Delacroix à New York
- 1. Eugène Delacroix (1798-1863)
Dante et Virgile aux enfers, vers 1822
Huile sur papier marouflé
sur toile - 19,8 x 25,2 cm
Galerie Aaron
Photo : Galerie Aaron - Voir l´image dans sa page
3/11/18 - Expositions - New York - Delacroix est partout en ce moment à New York : au Metropolitan Museum où se déploie la version américaine de l’exposition du Louvre (voir l’article) et où une rétrospective des dessins de la collection Karen B. Cohen (certains déjà donnés au musée, d’autres qui vont l’être) est présentée et chez Jill Newhouse où les de Bayser organisent une exposition de dessins (pour partie d’œuvres à vendre, déjà presque toutes vendues, et pour une autre de prêts de collections particulières). À la Tefaf qui a déjà fermé ses portes (voir l’article), on pouvait voir aussi un certain nombre d’œuvres du maître, d’où l’on retiendra une huile représentant un tigre chez Éric Coatalem et une esquisse pour La Barque de Dante chez Aaron (ill. 1).
Si le catalogue de l’exposition du Met est le même que celui du Louvre, l’accrochage est différent. Les plus grands formats de Salon, qui ouvraient la rétrospective parisienne et qui sont par nature indéplaçables, sont forcément absents. Pas de Sardanapale, de Massacres de Scio ni de Liberté guidant le peuple à New York. On y verra néanmoins quelques grandes toiles comme le Christ au Jardin des Oliviers (ill. 2) de l’église Saint-Paul-Saint-Louis qui, à Paris, était montré dans les salles du premier étage et qui trouve logiquement sa place ici au début du parcours.
- 2. Eugène Delacroix (1798-1863)
Le Christ au jardin des Oliviers, 1827
Huile sur toile - 294 × 362 cm
Paris, église Saint-Paul-Saint-Louis
Photo : Didier Rykner - Voir l´image dans sa page
Les œuvres sont en revanche organisées différemment et plus logiquement. On comprend mieux à New York qu’à Paris l’évolution du peintre, et on a surtout moins l’impression qu’il arrive sur la scène artistique sans formation. Par ailleurs,…