Contenu abonnés

De nombreuses œuvres de Jean Dupas pour Bordeaux

1 1 commentaire Toutes les versions de cet article : English , français

The English version will be on line Sunday.

24/8/24 - Acquisitions - Bordeaux, Musée des Beaux-Arts - L’Art déco, trop souvent victime de vandalisme (voir les articles) et auquel aucun musée nationaux ne s’intéresse, le Musée national d’art moderne s’en détournant depuis toujours, peut au moins compter sur certains autres comme la Piscine à Roubaix, le Musée des Années 30 à Boulogne-Billancourt (qui mériterait néanmoins un soutien plus actif de la municipalité) ou, pour certains artistes, les musées de leur ville natale. C’est ainsi que celui des Beaux-Arts de Bordeaux, dont Jean Dupas est originaire avec plusieurs autres figures majeures de cette époque, lui consacrera bientôt une rétrospective, et qu’il a pu récemment s’enrichir de cinq œuvres, deux ayant été offertes par son active Société des Amis. Il y a quatre ans le même musée avait également acquis un tableau (voir la brève du 9/9/20).

Jean Dupas fut incontestablement l’un des peintres à l’origine de l’Art déco, dont il posa les jalons dès son séjour en Italie après l’obtention du prix de Rome en 1912. Son séjour à la Villa Médicis étant interrompu par la Première guerre mondiale, il y retourna en 1919 et son envoi de Rome de 1921, Les Pigeons blancs (localisation inconnue), témoigne déjà, quatre ans avant l’exposition des Arts décoratifs industriels et modernes de 1925, de la naissance du nouveau style, mélange de tradition et de modernité.
Parmi les œuvres majeures de Dupas, il faut bien sûr compter le décor du paquebot Normandie créé en collaboration avec Jacques-Charles Champigneulle, héritier d’une longue lignée de maîtres verriers, sa participation au décor de l’église du Saint-Esprit à Paris ou encore les peintures murales de la Bourse du travail à Bordeaux.

Les œuvres acquises par le musée bordelais sont trois dessins emportés lors d’une vente Aguttes à Neuilly, le 10 octobre 2023 (provenant de la dispersion Aristophil), un quatrième acheté à la galerie L’Horizon chimérique à Bordeaux, et une peinture auprès de la galerie Didier Aaron à…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.