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D’or et d’éclat, le bijou à la Renaissance

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Toulouse, Fondation Bemberg, du 4 avril au 27 juillet 2025.

Installée depuis 1995 dans l’un d’entre eux, l’hôtel d’Assézat, la Fondation Bemberg ne pouvait que s’intéresser aux bijoux Renaissance qui font aujourd’hui l’objet de la première exposition d’ampleur organisée par cette institution toulousaine depuis sa réouverture après travaux [1] ! La commissaire scientifique, Julie Rohou, dont l’orfèvrerie et plus spécifiquement le bijou sont devenus la spécialité, est conservatrice au château d’Écouen. Grâce au partenariat noué avec ce dernier, qui a prêté une quarantaine d’œuvres à Toulouse, le visiteur découvre aujourd’hui une exposition passionnante et très bien menée, qui a l’avantage d’explorer une facette méconnue de l’art de la Renaissance à travers son parcours efficace ponctué de superbes objets. Nous n’aurons ainsi que des éloges à son propos, l’intérêt et la nouveauté du sujet étant traduits avec érudition, élégance et pédagogie, ainsi que par une étourdissante sélection de prêts internationaux et un riche catalogue, structuré par de solides essais précédant des notices détaillées.


1. Vue de l’exposition « D’or et d’éclat, le bijou à la Renaissance » à la Fondation Bemberg
Photo : Antoine Heusse
Voir l´image dans sa page

Dès l’entrée, la première cimaise (ill. 1) donne le ton en immergeant le visiteur dans l’atelier du maître orfèvre, matérialisé par la célèbre gravure d’Étienne Delaune qui n’a plus de secrets pour Julie Rohou depuis la belle exposition qu’elle lui a consacrée voici déjà plusieurs années au château d’Écouen (voir l’article). La question des modèles sculptés, dessinés ou gravés, comme de leur circulation, était au cœur du propos. C’est à nouveau le cas ici, compte tenu des difficultés du corpus : le profane est patiemment informé de l’évolution de l’historiographie sur le sujet comme de la rareté des pièces disponibles, tant ces objets précieux furent recyclés, voire fondus. Il reste ensuite le poison du doute, tant les faux pullulent : c’est avec eux que s’achève cette…

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