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Courrier reçu de Frédéric Sauvage, CAOA de l’Ardèche

Auguste Vinchon (1789-1855)
Boissy d’Anglas présidant la séance
de la convention du Ier Prairial an III
,
peint entre 1833 et 1835
Annonay, Mairie
Photo : D.R.
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Monsieur,

CAOA de l’Ardèche, je souhaiterais apporter ma modeste contribution au débat qui semble s’amorcer sur votre site.
Vous évoquez, dans la dernière parution de votre Tribune, l’initiative de l’école du Louvre et de la Sauvegarde de l’Art français, « portant secours » au patrimoine religieux, et publiez une lettre de Nicolas Bru, CAOA du Lot.

Trois points semblent émerger de vos propos respectifs : l’engagement financier de l’État, la méconnaissance des élus, propriétaires, et le faire savoir de l’État.

Nicolas Bru écrit, je le cite : « ... les niveaux d’investissement consacrés par l’État à la restauration des objets mobiliers... » et, plus loin, « ...la relativité des sommes que l’État investit en faveur des objets mobiliers... ».

Voici, à contrario des assertions précédentes, un exemple ardéchois.

Il se trouve, dans ce département, un ensemble exceptionnel de machines ferroviaires, objets mobiliers classés monuments historiques : 38 véhicules (autorail, locomotive Mallet de 1903, voitures de voyageurs, wagons) dont vingt-et-une, propriété de la Société Nouvelle de Chemin de fer du Vivarais, sont ou vont être restaurées. La plupart circuleront à nouveau entre Saint-Jean-de-Muzols et Lamastre, le long de la vallée du Doux, ou seront exposées dans un local, près de la nouvelle gare touristique, construits l’un et l’autre par la communauté de communes du Tournonais. Cher au coeur des Ardéchois « le Mastrou » va revivre.

La DRAC Rhône-Alpes, pour l’État/Ministère de la Culture et de la Communication, aura investi, dans l’opération de restauration du matériel roulant, en 2011, 2012 et 2013, 387 725,00 €. Ce n’est pas rien. Il nous aura fallu, avec la conservatrice des monuments historiques, faire preuve de ténacité, d’insistance et de conviction, il est…

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