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Colonnade du Louvre : la parenthèse enchantée

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Il faut le voir pour le croire. Pour la première fois depuis au moins vingt ans, sinon davantage, la colonnade du Louvre (ill. 1), ce chef-d’œuvre de l’architecture classique attribué à Claude Perrault - mais en réalité dû à une collaboration entre celui-ci, Louis Le Vau et sans doute d’autres architectes - est visible sans scories et ses fossés libérés des Algecos qui l’encombraient depuis une éternité (voir l’article).


1. La colonnade du Louvre sans aucune verrue devant elle, le 30 août 2024
Photo : Didier Rykner
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Plusieurs fois par an, en effet, le monument est masqué de multiples installations pour des événements se déroulant dans la Cour Carrée. Et lorsque celles-ci étaient absentes, il restait l’ascenseur servant d’entrée aux installations des fossés, les grands mâts d’affichage, les travaux quasiment permanents, des grilles protégeant un parking « temporaire » ou encore des blocs de béton comme on en voit partout dans Paris. Il suffit d’aller regarder sur Google Maps les vues de la colonnade documentées depuis août 2008 pour se convaincre que jamais on n’avait vu celle-ci aussi bien qu’on peut le faire actuellement (même si l’on aimerait que le Louvre n’affiche pas de part et d’autre de l’entrée de la Cour Carrée ses affiches publicitaires).
Et lorsqu’on se rapprochait, la vue des baraquements dans les fossés parachevaient le tout. Alors qu’aujourd’hui une simple pelouse (ill. 2) rend à ces lieux la simplicité et la majesté qu’ils n’auraient jamais dû perdre.


2. Les fossés du Louvre actuellement, délivrés des Algécos et avec une simple pelouse
Photo : @JCQDSE
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Mais pour combien de temps ? C’est la question que l’on peut se poser. D’abord parce qu’à notre connaissance le Louvre n’a pas renoncé à la privatisation régulière de la Cour Carrée, et que très bientôt certainement de nouveaux défilés de modes ou autres événements viendront gâcher les lieux, même…

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