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Charles Léandre 1862-1934. Intime et multiple

Paris, Musée de Montmartre, du 3 octobre 2007 au 20 janvier 2008

1. Charles Léandre (1862-1934)
La Chevauchée de la reine Victoria et de son ministre
Pierre noire et sanguine
Vire, Musée
Photo : Service de presse
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L’illustration, qu’elle ait un aspect humoristique ou non, est rarement considérée comme un chaînon majeur dans l’histoire de l’art. De fait, la caricature est souvent absente des collections des grands musées. Si elle figure parfois dans les inventaires, elle se retrouve rarement à la cimaise. Pourtant pendant tout le XIXe siècle et la première moitié du XXe, avant que les progrès de la reprographie photo ne relèguent le genre, l’illustration s’est distinguée par la profusion et la qualité de sa production tout autant que par sa liberté par rapport aux poncifs des Beaux-Arts. De nos jours encore, son statut demeure à part et sa place insuffisamment reconnue. Charles Léandre appartient à cette famille d’illustrateurs qui à la suite de Daumier et de Gavarni a profondément marqué la seconde partie du XIXe siècle, sans pour autant révolutionner les données de la création.

2. Charles Léandre (1862-1934)
Pierrot et Colombine, projet d’affiche
pour le théâtre de la Bodinière en 1899
Lithographie
Collection particulière
Photo : Service de presse
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Le musée de Montmartre forme l’écrin idéal pour abriter une rétrospective de cet artiste, tant les dessinateurs et humoristes ont partie liée avec l’histoire de la Butte. Toutefois la présentation va bien au-delà du propos montmartrois. Ne se limitant pas au travail du commentateur de son époque, elle permet de découvrir un artiste complet et peu connu.
Arrivé à 16 ans de sa Normandie natale, Léandre entre dans l’atelier d’Emile Bin (1825-1897), avant d’intégrer aux Beaux-Arts la classe d’Alexandre Cabanel (1823-1889), qui jouit alors d’un prestige considérable. Ce dernier aurait considéré son élève comme un des plus doués de sa génération. Sous la tutelle du maître, le jeune peintre…

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