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Chagall, Modigliani, Soutine... Paris pour école, 1905-1940

Paris, Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, du 17 juin au 31 octobre 2021
Précision du 2/11/21 : l’exposition sera présentée au Musée Juif de Berlin de janvier à avril 2023.

Peu étudiée depuis la rétrospective fondamentale que lui avait consacrée le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris il y a vingt ans [1], l’École de Paris jouit actuellement d’une attention internationale renouvelée, objet de récentes expositions thématiques – au Stedelijk Museum d’Amsterdam [2] comme au Louvre Abu Dhabi [3] en 2019 - ou axe d’acquisition réinvesti, en témoigne la nouvelle salle Baranoff-Rossiné des collections modernes du Musée National d’Art Moderne à Paris (voir la brève du 29/7/21). Fidèle à son objet, le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme - comme le Jewish Museum de New-York avant lui, en 1985 [4] – revient plus spécifiquement sur le pouvoir d’attraction de la capitale française sur les artistes juifs de cette effervescente communauté multinationale venue s’établir à Paris au début du XXe siècle. Si plusieurs d’entre eux, dont les œuvres figurent dans la collection permanente, avaient déjà bénéficié d’expositions monographiques – Oser Warszawski, Léon Weissberg, Michel Kikoïne, Jules Pascin -, jamais encore une exposition commune n’avait pris place à l’hôtel de Saint-Aignan.


1. Marcel Slodki (1892-1943)
Autoportrait de l’artiste dans son atelier
Huile sur carton - 50 x 65 cm
Paris, Musée d’Art et d’histoire du Judaïsme
Photo : Christophe Fouin
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2. Alexandre Fasini (1892-1942)
Hommes et jeux d’optique, 1929
Huile sur toile
Genève, Association des Amis du Petit Palais
Photo : Christophe Fouin
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Une première finement orchestrée par Pascale Samuel, nouvelle conservatrice de la collection d’art moderne et contemporain qui, arrivée en décembre 2019, signe ici son premier projet. Coup de maître indéniable puisque, complémentairement à l’exposition, furent également conçus, un colloque, Les leçons de l’École de Paris, – dont les vidéos des quatre sessions des 17 et 18 juin derniers sont accessibles en ligne -, un accrochage temporaire en fin de parcours permanent dévolu - jusqu’en février prochain - aux donations successives des filles de Michel Kikoïne et Léon Weissberg, Claire Maratier et Lydie Lachenal [5] qui ont, depuis l’ouverture du musée en 1998, étoffé de plus d’une centaine d’œuvres le fonds dédié du musée, ainsi que l’édition de la première traduction française d’un ouvrage de référence du journaliste Hersh Fenster jusqu’alors accessible aux seuls yiddishophones.


3. Jane Lévy (1894-1943)
Camp de Drancy, 1943
Aquarelle
Paris, Mémorial de la Shoah
Photo : Mémorial de la Shoah
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4. Eugène Zak (1884-1926)
Les Marionnettes, 1922
Huile sur toile - 81 x 100 cm
Paris, Centre Pompidou-Musée national d’art moderne
En dépôt à Paris, MahJ
Photo : Mnam
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Apostille de l’exposition principale, préfacée du bouleversant poème de Marc Chagall concluant cette dernière, la traduction de Nos artistes martyrs, initialement paru à 375 exemplaires à compte…

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