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Cette année, la sculpture est reine à Maastricht
Dans l’interview qu’il nous a accordé, dans le cadre de notre reportage audio sur la foire de Maastricht qui se tient jusqu’à dimanche prochain, Patrice Marandel, membre du « vetting committee », estime que l’édition 2014 est celle de la sculpture. Cette opinion est aussi la nôtre puisque nous avons essentiellement demandé aux exposants, pour illustrer cet article consacré à la Foire de Maastricht, des photographies d’œuvres de cette technique.
- 1. Attribué à Francesco Moratti (actif en 1686-1719)
Ange en adoration, vers 1700
Terre cuite - 40 x 37 cm
Coll&Cortes
Photo : Coll&Cortes - Voir l´image dans sa page
- 2. Attribué à Francesco Moratti (actif en 1686-1719)
Ange en adoration, vers 1700
Terre cuite - 40 x 37 cm
Coll&Cortes
Photo : Coll&Cortes - Voir l´image dans sa page
Nous avons déjà illustré ici les deux Bernin (un buste et un bronze) que cite le conservateur du Los Angeles County Museum of Art. Mais l’art baroque est également représenté par des chefs-d’œuvre d’artistes moins connus.
En restant à Rome, dans la suite du Bernin justement, la galerie Coll&Colles montre une paire d’anges adorateurs en terre cuite attribués à Francesco Moratti (ill. 1 et 2)
- 3. José de Mora (1642-1724)
et Diego de Mora (1656-1729)
Le Christ ramassant sa tunique
Bois polychrome - 32,5 x 45 x 26,5cm
Galerie Caylus
Photo : Galerie Caylus - Voir l´image dans sa page
- 4. Balthasar Permoser (1651-1732)
La Mort déguisée en pélerin
Bois - H. 38 cm
Daniel Katz Ltd
Photo : Daniel Katz Ltd - Voir l´image dans sa page
La galerie Caylus présentait pour sa part un Christ ramassant sa tunique (une iconographie rare et originale) d’une beauté stupéfiante (ill. 3), dû à un sculpteur de Grenade, José de Mora, peut-être aidé par son frère Diego. Le contraste entre la douceur et l’humanité du visage et la violence du dos déchiré par la flagellation fait de cette sculpture une œuvre absolument bouleversante. Elle a…