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Ce que l’on sait aujourd’hui du vol au Musée Cognacq-Jay
21/11/24 - Vol - Paris, Musée Cognacq-Jay - Beaucoup de personnes, notamment sur les réseaux sociaux, mettent en cause la sécurité du Musée Cognacq-Jay qui aurait permis le braquage d’hier. Nous ne savons pas quelle était la solidité réelle de la vitrine fracturée (était-elle blindée notamment ?), mais prétendre qu’il serait possible d’empêcher quatre hommes déterminés, armés de haches et de battes, d’entrer et de ressortir d’un petit musée paraît bien présomptueux. À moins d’employer dans ces établissements des gardes armés et formés (ce qui n’est heureusement pas le cas) et de mettre en place des mesures de protection dignes de Fort Knox, une telle attaque restera possible. Elle prouve a contrario l’absurdité des mesures actuelles « Vigipirate » qui ne gênent que les visiteurs ordinaires et ne peuvent en aucun cas empêcher ce type de fait, et encore moins un attentat.
Si la Ville de Paris ne peut donc pas être mise en cause sur ce sujet (sauf si de réels manquements étaient constatés), l’absence de communication de celle-ci est en revanche parfaitement absurde et scandaleuse. Comme le dit le Louvre dans un communiqué envoyé hier soir à l’AFP : « Considérant la valeur historique et le caractère précieux de ces pièces, le musée du Louvre souhaite faciliter l’identification rapide de ces deux objets d’art dans le cadre des investigations en cours afin, notamment, de rendre difficile leur recel. »
Bien évidemment, il est donc nécessaire au contraire de communiquer rapidement sur les objets volés. Même si les chances de les retrouver sont minces, elle le seront encore davantage si on ne sait pas ce que l’on cherche.
Nous pouvons ici en dire davantage sur l’ampleur du vol. D’une part, comme le Louvre l’a dit, deux de ses tabatières parmi les plus précieuses ont été dérobées. Il s’agit de :