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C. W. Eckersberg (1783-1853) Artiste danois à Paris, Rome et Copenhague

Paris, Fondation Custodia, du 1er juin au 14 août 2016.

1. Christoffer Wilhelm
Eckersberg (1783-1853)
Vue depuis la chambre d’Eckersberg
à l’Hôtel d’Irlande, 3 rue de Beaune,
sur la rive opposée de la Seine,
1811-1812
Graphite, plume, encre brun-gris, et lavis gris - 21,3 x 21,8 cm
Copenhague, Statens Museum for Kunst
Photo : Statens Museum for Kunst
Voir l´image dans sa page

« Je ne voudrais vraiment pas d’une Parisienne pour femme  ». Eckersberg est catégorique, et on le comprend : «  Elles vont à la buvette et boivent leur café et leur eau-de-vie comme les hommes. Dans les académies publiques, elles dessinent d’après le modèle nu masculin sans s’offusquer ». Malgré son enthousiasme modéré pour la désinvolture féminine, le séjour du peintre danois dans la capitale française marqua un tournant dans son œuvre, c’est ce que l’on découvre au début de l’exposition qui lui est actuellement consacrée.

Celle-ci avait d’abord été présentée au Statens Museum for Kunst de Copenhague, puis à la Kunsthalle de Hambourg ; à Paris, elle aurait dû être accueillie par le Louvre mais la chapelle n’était plus libre, finalement dédiée à l’histoire du Louvre, elle se déploie donc à la Fondation Custodia, héraut de la culture danoise en France grâce à ses collections riches de quelque 400 dessins et d’une soixantaine d’esquisses à l’huile d’artistes du Danemark, parmi lesquels Eckersberg. C’est d’ailleurs la spécificité de cette étape parisienne : les grands formats n’ont pas fait le voyage, mais un florilège d’œuvres graphiques issues de la Fondation et complétées de prêts, concluent le parcours de visite au sous-sol. Les unes, très achevées, détaillent les frondaisons d’un parc ou la coque d’un navire, les autres, plus rapides, saisissent les attitudes de personnages endormis ou guettant une éclipse ; certaines sont concentrées sur des effets de perspective ou bien sur des jeux d’ombres et de lumières (ill. 1).
Le catalogue a été traduit en français et complété d’un essai sur le séjour de l’artiste à Paris.…

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