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Bruno Liljefors. La Suède sauvage

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Paris, Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, du 1er octobre 2024 au 16 février 2025.

Nouvel opus du cycle, largement évoqué sur nos pages, que le Petit Palais consacre depuis une décennie à la scène artistique scandinave de la fin du XIXe siècle, Bruno Liljefors. La Suède sauvage conclut l’hommage rendu aux trois artistes suédois les plus renommés de leur génération, surnommés ABC d’après les premières lettres de leurs prénoms, Anders Zorn (voir l’article), Bruno Lijefors et Carl Larsson (voir l’article). La centaine d’œuvres ici réunies, peintures, dessins et photographies, doit une nouvelle fois beaucoup aux institutions suédoises partenaires, au premier rang desquelles figure le Nationalmuseum de Stockholm, principal prêteur dont le conservateur en charge des peintures du XIXe siècle, Carl-Johan Olsson, assure de nouveau avec brio le co-commissariat de l’exposition aux côtés de Sandra Buratti-Hasan, conservatrice des peintures de la fin du XIXe et du début du XXe du Petit Palais qui a depuis rejoint le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux.


1. Bruno Liljefors (1860-1939)
La Parade du Grand Tétras, 1888
Huile sur toile - 145 × 200 cm
Göteborg, Musée d’art
Photo : Göteborg, Konstmuseum
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2. Bruno Liljefors (1860-1939)
Les Courlis, 1913
Huile sur toile - 119,5 × 220 cm
Paris, musée d’Orsay
Photo : RMN-GP/Hervé Lewandowski
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Tout semble rapprocher Liljefors de ses compatriotes et amis Zorn et Larsson : l’enseignement de l’Académie des beaux-arts de Stockholm rapidement rejeté au sein du groupe des Opposants, la formation poursuivie en Europe et surtout à Paris où fleurirent les honneurs des Salons et des Expositions universelles, le séjour déterminant au sein de la colonie artistique de Grez-sur-Loing puis le retour en terres natales à l’heure du romantisme national - autant de jalons évoqués par les six sections thématiques et chronologiques du parcours. Pourtant, il n’en est rien de son œuvre en tout point distinct. Ni portraits, ni scènes de genre naturalistes…

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