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Alfred Stevens

Amsterdam, Van Gogh Museum, du 18 septembre 2009 au 24 janvier 2010.
L’exposition était présentée auparavant à Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, du 8 mai au 23 août 2009.
L’auteur de cet article a vu l’exposition à Amsterdam.

1.Alfred Stevens (1823-1906)
Ce qu’on appelle le vagabondage, 1854-1855
Huile sur toile - 130 x 165 cm
Paris, Musée d’Orsay
Photo : Musée d’Orsay
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Alfred Stevens (Bruxelles, 1823-Paris, 1906) demeure le plus parisien des peintres belges. Son succès pendant la seconde moitié du XIXe siècle fut exceptionnel. Sa carrière est intimement liée avec la parisienne du Second Empire, femme à la fois élégante, distante et intrigante dont il sut capter tout le mystère et la beauté. En ces temps qui voient le triomphe de la bourgeoisie, Stevens eut le génie de saisir l’esprit de son époque en s’attachant à ses modèles, mais également à leurs tenues et à leurs intérieurs. Même si il n’appartint pas à l’avant-garde impressionniste, il en fut proche dans ses amitiés et parfois dans son style. Le musée Van Gogh à Amsterdam, à la suite des musées royaux des Beaux-arts de Belgique, à Bruxelles, présente jusqu’au 24 janvier une rétrospective complète et fort réussie de l’œuvre d’Alfred Stevens.

Le parti adopté pour cette exposition mixe les démarches chronologique et thématique qui, dans le cas de Stevens, sont souvent en cohérence. Les deux grandes salles des expositions temporaires du musée permettent un accrochage assez léger, très agréable, tout en jouant sur des fonds aux couleurs intenses dont les changements marquent les différentes sections.

Le parcours commence par la période réaliste du peintre, souvent peu connue. Entre 1845 et 1857, mélangeant ses racines flamandes et leurs scènes d’intérieur intimes et l’influence de Gustave Courbet, Stevens s’oriente vers une peinture réaliste qui s’attache à montrer la vie du peuple. Les chasseurs de Vincennes, plus connus sous le titre de Ce qu’on appelle le vagabondage (1854-1855, Paris, musée d’Orsay) présenté à l’Exposition universelle de 1855, à Paris, demeure la toile phare de ce style. Elle dut d’ailleurs à l’époque à l’artiste une certaine célébrité dans les milieux progressistes.…

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