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Acquisitions récentes d’Orléans : peintures et dessin du XIXe siècle

19/12/18 - Acquisitions - Orléans, Musée des Beaux-Arts - À peine avions-nous écrit un article sur les acquisitions de peinture ancienne du Musée des Beaux-Arts d’Orléans que celui-ci, au salon Fine Arts Paris, faisait plusieurs achats, dont l’un concerne un artiste certes mort en 1842, mais pour une œuvre peinte en 1789. Nous l’inclurons néanmoins dans cette brève.


1. Louis-André-Gabriel Bouchet (1759-1842)
Joseph reconnu par ses frères, 1789
Huile sur toile - 25 x 33 cm
Orléans, Musée des Beaux-Arts
Photo : Musée des Beaux-Arts d’Orléans
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Il s’agit d’un tableau de Louis-Gabriel Bouchet représentant Joseph reconnu par ses frères (ill. 1), acquis de la galerie Mendes par un collectionneur qui l’a proposé en don au musée par le biais de sa société des Amis. Cette esquisse es préparatoire au concours du Prix de Rome qui fut gagné cette année là par Girodet. Bouchet, également un élève de David, réussit enfin à obtenir le grand Prix en 1797, en même temps que Guérin, artiste bien représenté au musée d’Orléans grâce au legs de Léon Cogniet, qui fut son élève. Ce petit tableau viendra renforcer la section consacrée aux années révolutionnaires qui conclut le parcours dédié au XVIIIe siècle et récemment rouvert (voir la brève du 26/5/18).


2. Antoine-Jean-Baptiste Thomas (1791-1833)
Les adieux aux soldats troyens, 1789
Plume, encre brune, lavis brun, mine de plomb et rehauts de blanc - 19 x 25 cm
Orléans, Musée des Beaux-Arts
Photo : Musée des Beaux-Arts d’Orléans
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À l’issue du salon, le musée a acheté un dessin à la galerie Mendes (ill. 2) que celle-ci avait acquis en vente publique mais a accepté de céder au musée à prix coûtant. Il s’agit d’une feuille d’Antoine Thomas, Prix de Rome en 1816, qui fut un proche de Léon Cogniet pendant son séjour à la Villa Médicis. Les dessins de Thomas sont rares, et encore davantage ceux datant de son séjour romain. Celui-ci montre l’influence de son maître, François-André Vincent.


3. Théodore Gechter (1795-1844)
Louis-Philippe en costume de sacre, vers 1843
Bronze - 40 x 18 x 16 cm
Orléans, Musée des Beaux-Arts
Photo : Musée des Beaux-Arts d’Orléans
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4. Théodore Gechter (1795-1844)
Buste de Louis-Philippe en costume de sacre, vers 1843
Bronze - 14 x 8 x 7 cm
Orléans, Musée des Beaux-Arts
Photo : Musée des Beaux-Arts d’Orléans
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Un bronze en pied de Louis-Philippe en costume de sacre, du sculpteur Théodore Gechter (ill. 3), a été acquis par le musée auprès de la galerie Terradès. Il s’agit d’une version réduite, connue à peu d’exemplaires [1], d’une grande statue en marbre commandée par le ministère de l’intérieur en 1839 pour la Chambre des Pairs et aujourd’hui au Conseil d’État. Les bronzes romantiques, l’un des aspects les plus remarquables de la production artistique de la période, sont curieusement encore peu représentés au…

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