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Acquisitions du Fenimore Art Museum : peintures américaines des XIXe et XXe siècles

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16/9/24 - Acquisitions - Cooperstown (Etat de New York), Fenimore Art Museum - « J’ai appris à connaître une Venise dans Venise que les autres semblent n’avoir jamais perçue ». Whistler ne se contenta pas d’admirer l’architecture monumentale de la ville dans des perspectives séduisantes, il en parcourut les canaux sombres, explora les ruelles et les arrière-cours, admira les palais délabrés, s’y promena la nuit souvent. Il s’y rendit en 1879 à la demande de la galerie londonienne Fine Art Society, qui lui avait commandé une série d’eaux fortes sur le thème de Venise. « Jamais on ne s’était essayé à tant rendre avec si peu de travail apparent, mais la réussite était complète, on avait sous les yeux l’image que Venise évoque si bien, celle d’une ville prête à s’enfoncer sous la mer » admira Théodore Duret. Son séjour, plus long que prévu, dura plus d’un an. Il réalisa une cinquantaine d’eaux-fortes - certaines sont visibles dans l’exposition que Rouen consacre à l’artiste jusqu’au 22 septembre (voir l’article) - une petite dizaine de peintures, ainsi qu’une centaine de pastels. La technique du pastel lui permettait de travailler sur le motif tout en lui offrant une grande variété d’effets.


1. James Abbott McNeill Whistler (1834-1903)
Campanile au Lido, 1879
Pastel et fusain - 18,4 × 28,6 cm
Cooperstown, Fenimore Art Museum
Photo : Richard Walker
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Le Fenimore Museum, qui consacre une exposition à ses acquisitions les plus récentes, s’est enrichi d’un pastel vénitien de l’artiste, Campanile au Lido. Bien loin des vedute majestueuses traditionnelles, les vues qu’il capta ont la spontanéité de l’esquisse et les séductions d’un monde à la fois vivant et évanescent. Plutôt qu’une cité « prête à s’enfoncer dans la mer », il traduit une ville flottante qui semble émerger de la feuille, grâce à la légèreté du pastel et au choix de laisser apparaître en réserve la couleur du papier. (ill. 1). Cette œuvre, comme les…

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