Contenu abonnés

De la scène au tableau

Marseille, Musée Cantini, du 6 octobre 2009 au 3 janvier 2010.
Rovereto, Museo di Arte Moderna e Contemporanea, du 6 février au 23 mai 2010.
Toronto, Musée des Beaux-Arts de l’Ontario, du 19 juin au 26 septembre 2010.

1. Paul Delaroche (1797-1856)
Les Enfants d’Edouard, 1831
Huile sur toile - 181 x 215 cm
Paris, Musée du Louvre
Photo : RMN / Hervé Lewandowski
Voir l´image dans sa page

Comprendre les relations entre le théâtre et la peinture depuis la seconde moitié du XVIIIe siècle jusqu’à l’aube du XXe, voilà l’ambition de l’exposition organisée au musée Cantini [1]. Sans doute l’une des plus complexes à chroniquer parmi les centaines dont nous avons déjà parlé sur ce site. Nous en dirons en effet à la fois beaucoup de bien et beaucoup de mal.

On aura en effet rarement vu une telle divergence entre un catalogue et une exposition. Celle-ci est aussi remarquable par la qualité des œuvres que par celle de la muséographie. Les tableaux sont très bien accrochés et se répondent avec intelligence. Les amateurs de peinture d’histoire ressortiront du musée Cantini comblés avec l’impression d’avoir vu l’une des plus belles expositions de ces dernières années. Seul bémol : l’absence presque totale d’explications rend le parcours un peu chaotique pour les non spécialistes. Certes, la plupart des tableaux sont indiscutablement en rapport avec le théâtre. Mais ce qui se conçoit bien devrait s’énoncer clairement. Or, nulle part on ne saura pourquoi telle ou telle œuvre a été choisie, jamais on n’aura l’explication d’un sujet un peu rare (qui connaît, parmi les visiteurs, l’histoire de Saint Jean Chrysostome et de l’Impératrice Eudoxie contée par Jean-Paul Laurens ? qui se rappelle de la Scène finale de Rodogune ?). Même le tableau si connu de Paul Delaroche Les enfants d’Edouard (ill. 1) qu’on a le plaisir de voir pour une fois à hauteur d’homme, aurait mérité que sa dramaturgie fût expliquée, dans une exposition consacrée au théâtre, et pour une œuvre où l’action va venir des coulisses.


2. Jean-Jacques Lagrenée, dit le jeune (1739-1821)
Horace venant de frapper sa sœur, vers 1750-1754
Huile sur toile - 95 x 134 cm
Marseille, Musée des Beaux-Arts

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.