29/01/12 - Patrimoine - Versailles, Domaine national du château et du parc - Le 24 janvier dernier, le nouveau PLU de Versailles aurait pu s’appliquer sans qu’il soit possible de s’y opposer.
Fort heureusement, la Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France, présidée par Alexandre Gady que nous avions interviewée il y a peu (voir l’article), a déposé un recours gracieux, procédure judiciaire qui donne deux mois à la mairie pour revenir sur son projet et qui, surtout, prolonge d’autant la possibilité pour les associations d’attaquer celui-ci par un recours contentieux.
Le combat, commencé par voie de presse (même si, pour l’instant, la plupart des médias ont été bien silencieux), se poursuit désormais grâce aux associations. Outre la SPPEF, on signalera le communiqué publié le 17 janvier par Yvelines Environnement, association reconnue d’utilité publique qui regroupe des unions, des fédérations, des associations locales et des personnalités compétentes du département des Yvelines, concernées par l’Environnement.
Ce communiqué dénonce les menaces graves que ce projet fait peser sur le parc du château. Il conclut en déplorant « l’absence de réel projet environnemental pour l’ensemble naturel et historique exceptionnel composé par le Domaine national de Versailles, le Domaine national de Marly et la plaine classée de Versailles (ancien Parc des chasses) ». Enfin, il demande qu’une réflexion soit menée sur « la possibilité d’y créer un parc naturel régional doté d’une charte restaurant sa biodiversité et ses vestiges historiques, en bonne harmonie avec l’urbanisation existante. »