Contenu abonnés

Un dessin d’Oudry acheté par le Musée Jean de La Fontaine

14/1/20 - Acquisition - Château-Thierry, Musée Jean de La Fontaine - Et si le mariage menait en enfer ? Satan alla voir tous les damnés de son royaume et leur demanda la raison de leur chute. Or beaucoup d’entre eux accusèrent leur mari ou leur femme d’avoir provoqué celle-ci. Afin d’en comprendre la raison et d’en tirer parti, le diable décida d’envoyer sur terre l’un de ses disciples, Belphégor et le chargea de se marier pour étudier le phénomène...

« Chez les amis tout s’excuse, tout passe ;
Chez les amants tout plaît, tout est parfait ;
Chez les époux, tout ennuie et tout lasse
Le devoir nuit, chacun est ainsi fait
. »

La Fontaine s’inspira d’un récit de Machiavel, l’Archidiable Belphégor, pour écrire cette fable.


Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) -
Belphégor : Matheo devant le roi de Naples, 1734
Plume, encre noire lavis rehauts de gouache blanche sur papier bleu - 23,9 x 18,7 cm.
Château-Thierry, Musée Jean de La Fontaine
Photo : Stephen Ongpin Fine Art
Voir l´image dans sa page

Un dessin de Jean-Baptiste Oudry qui met en scène les péripéties de Belphégor a récemment été acheté par le Musée Jean de La Fontaine auprès de la galerie Stephen Ongpin à la TEFAF de New York. L’artiste choisit de représenter la fin de l’histoire, lorsque le fermier Matheo réussit à faire sortir le diable du corps de la fille du roi de Naples.
Belphégor arrivé sur terre, s’installa à Florence sous le nom de Roderic et mena grand train. Il finit par séduire la belle Honnesta qui, une fois mariée, lui fit dépenser beaucoup d’argent et lui mena une vie impossible.

« Le bruit fut tel que Madame Honnesta
Plus d’une fois les voisins éveilla
 »

Le disciple du diable finit par fuir, et demanda au fermier Matheo de le cacher.

« À Matheo, c’était le nom du sire,
Sans tant tourner il dit ce qu’il était
Qu’un double mal chez lui le tourmentait,
Ses créanciers, et sa femme encore pire.
 »

Belphégor lui proposa, en échange de son aide , de s’installer successivement…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.