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Tours 1500. Capitale des arts

Tours, Musée des Beaux-Arts, du 17 mars au 17 juin 2012.

1. Tours, vers 1470
Dais provenant du portail
central de la cathédrale
Pierre calcaire et verre - 81 x 70 x 50 cm
Tours, collection de la Société
Archéologique de Touraine
Photo : D. R.
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Ecole de Tours, école du Val-de-Loire, art ligérien, art de la détente, influence flamande, prépondérance italienne... Les discussions théoriques autour de l’art français de la première Renaissance ont donné lieu, tout au long du XXe siècle, à un vocabulaire varié et à de multiples interprétations. A l’histoire de l’art se mêlaient parfois des relents nationalistes, avoués ou pas, tendant soit à affirmer l’originalité de l’art français par rapport aux modèles nordiques et italiens, soit à défendre la primauté du Nord sur le Sud.
L’état de ces questions fait l’objet d’un des excellents essais que contient le catalogue de cette exposition. Celle-ci vient, après plusieurs autres récentes consacrées à l’art autour de 1500, faire le point sur celui qui se déployait à Tours ou dans le Val-de-Loire, à une époque où les rois séjournaient fréquemment dans la région, entrainant avec eux moult seigneurs ou bourgeois aisés qui furent autant de commanditaires pour les artistes.

On appréciera la richesse de cette rétrospective qui n’ignore aucune discipline, des médailles aux tapisseries, de l’enluminure à la peinture, des vitraux aux sculptures. L’architecture, si elle ne peut être présentée réellement, à l’exception d’un dais sculpté provenant du portail central de la cathédrale (ill. 1), est aussi longuement étudiée dans le catalogue.
La démonstration est segmentée en plusieurs chapitres consacrés d’une part au contexte historique, aux commanditaires et à l’iconographie, d’autre part aux différentes techniques artistiques, les vitraux, peintures et enluminures étant traités dans un même ensemble. Les artistes étaient en effet souvent les mêmes, et si les vitraux et, surtout, les peintures ont mal survécu aux différentes crises iconoclastes, les…

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